La revue de presse > Philippe Marini
19 juillet 2022
Compiègne. Philippe Marini mis en examen dans une affaire de « favoritisme », « corruption » et « entente illicite »
Le maire de Compiègne Philippe Marini a avoué ce mardi 19 juillet sa propre mise en examen dans «l’affaire Paprec». Cette procédure est liée aux mises en cause judiciaires de Jean-Luc Petithuguenin, patron de Paprec. Le responsable de la société de collecte et de recyclage de déchets a été mis en examen pour «favoritisme», «corruption» et «entente illicite». La justice lui reproche d’avoir versé des fonds pour un concours hippique organisé par l’épouse de Philippe Marini. Le tout à hauteur de 10.000 puis 15.000 euros.
14 juin 2022
La justice oblige le président de Paprec à quitter ses fonctions, ses fils prennent le relai
Jean-Luc Petithuguenin ne peut plus diriger l’entreprise qu’il a créée il y a trente ans. Le président et fondateur de Paprec a été placé, la semaine dernière, sous contrôle judiciaire. Il a été mis en examen, "à sa demande" précise l’entreprise, pour corruption dans le cadre d’un contrat pour la construction d’une usine de recyclage de déchets, la spécialité de Paprec. Sur le fond de l'affaire, la justice soupçonne le fondateur de Paprec de corruption. Elle enquête sur le lien entre l'obtention d'un contrat pour la construction d'une usine de recyclage dans l'Oise et le sponsoring d'une course équestre à Compiègne, organisée par la femme du sénateur-maire de la ville, Philippe Marini. La défense pointe que cet évènement était aussi soutenu financièrement par d’autres groupes comme Indigo et Suez.
31 mai 2022
Le maire de Compiègne, Philippe Marini, placé en garde à vue
Philippe Marini, le maire de Compiègne est entendu depuis ce mardi matin par les enquêteurs de la section de recherches de Paris dans le cadre d’une enquête portant sur des suspicions de favoritisme et de corruption. Le patron de l’entreprise Paprec est lui aussi entendu par les enquêteurs. Il y a un an, dans le cadre de la même enquête, les gendarmes parisiens avaient perquisitionné les locaux de la mairie de Compiègne, le domicile du maire ainsi qu’un centre de tri de déchets situé à Villers-Saint-Paul. Selon des sources concordantes, c’est ce centre de tri ultramoderne qui intéresse la justice. En mars 2017, après un appel d’offres, le Syndicat mixte du département de l’Oise attribue à Paprec la construction de ce centre de tri inauguré début 2019 après des travaux estimés à 36 millions d’euros. La justice veut ainsi savoir si l’édile et ses proches n’auraient pas pu bénéficier de contreparties pour confier le marché public à Paprec. Le PNF a notamment noté que Paprec est un partenaire majeur de Compiègne Équestre, association présidée depuis plus de 30 ans par… Monique Marini, la femme du maire.