59 – Nord

Le procès de Damien Castelain, président de la MEL, s’est ouvert à Lille

Damien Castelain comparaît devant le tribunal correctionnel de Lille (Nord) à partir de ce lundi 12 février. Trois dossiers seront examinés pendant trois jours, incluant des faits de détournement de fonds publics, trafic d’influence (favoritisme) et prise illégale d’intérêts. Deux anciens collaborateurs du président de la Métropole européenne de Lille, qui occupaient les postes de directeur général des services et chargée de communication, comparaissent eux aussi.

Trafic d’antiquités : le Palais des beaux-arts de Lille rattrapé par le scandale

Le musée a acquis en 2011 un portrait funéraire égyptien pour près de 100 000 euros avec l’aval du Louvre. Mais l’objet, dont la provenance s’est avérée douteuse, aurait été modifié visuellement. Saisi en mai 2023 dans la plus grande discrétion, il a été placé sous scellé judiciaire.

Affaire Roussel : les enquêteurs soupçonnent un système plus large

Le patron du Parti communiste français est soupçonné par la justice d’emploi fictif. Au cours de leurs investigations, les policiers ont découvert d’autres éléments qui menacent la puissante fédération du Nord. Mediapart révèle aussi qu’un chargé de presse du PCF était payé par le Sénat.

Affaire des frais à la MEL : Damien Castelain sera jugé en juillet

Le président de la Métropole de Lille est convoqué au tribunal correctionnel de Lille du 3 au 6 juillet pour détournement de fonds publics en raison de la prise en charge de frais privés par la collectivité. Son ancien directeur général des services et une ex-conseillère personnelle seront à ses côtés pour une affaire connexe.

Marchiennes : le maire Claude Merly est en partie blanchi

En mars 2021, Claude Merly avait été condamné à 10 mois de prison avec sursis et une peine d’inéligibilité d’un an pour favoritisme dans six dossiers municipaux. Il est reproché au maire de ne pas avoir respecté les règles d’appels d’offres dans l’octroi de plusieurs marchés publics entre 2012 et 2017.
L’édile qui a saisi la cour de cassation, ne l’a pas fait pour rien cette fois-ci. En effet, quatre des six dossiers qui avaient engendré sa condamnation ont été cassés par la Cour de Cassation. Celle-ci a en effet estimé que les quatre dossiers en question étaient frappés de prescription : le chantier de la reconstruction de la mairie par un chantier d’insertion, le déplacement de la piste de bicross, les marchés de fournitures des services techniques et du colis des aînés.