L’Autorité de la concurrence s’est penchée sur un sujet explosif : les stratégies d’entente dans le domaine de l’eau, et leurs conséquences sur l’augmentation des factures payées par les usagers. Le patron d’une filiale du leader mondial Veolia vient d’être mis en examen à Paris pour corruption et pratiques anticoncurrentielles.
Trois nouvelles personnes, deux promoteurs immobiliers et un « apporteur d’affaire », ont été mises en examen dans la rocambolesque affaire dite du maire d’Agde (Hérault) et de la « voyante ventriloque », a annoncé vendredi le parquet de Béziers.
De nombreux rapports parlementaires, mais aussi la Cour des comptes et l’Inspection générale des finances ont dénoncé ces dernières années le caractère léonin de certains contrats autoroutiers, le déséquilibre accepté des relations entre l’État et les intérêts privés, les situations de rente non encadrées, non contrôlées, de groupes privés ayant mis la main sur des monopoles naturels. Qu’ont retenu les ministres des transports, Jean-Baptiste Djebbari et Clément Beaune, de ces mises en garde, de ces critiques, de ces avertissements quand ils ont rédigé puis signé ce contrat, définitivement conclu en 2022 ? Rien, a-t-on envie d’écrire après la lecture du contrat et de ses annexes que Mediapart a pu consulter. Ou plutôt si, un souci manifeste de dissimuler, d’opacifier encore plus qu’auparavant tout ce qui préside à cette concession.
Ouverte il y a un an, l’enquête du PNF sur le chantier de rénovation du pont Houphouët-Boigny à Abidjan remporté par le groupe de BTP est toujours en cours.
Un mois après la mise en examen du maire LR d'Agde pour détournement de fonds publics et son placement en détention provisoire, sa majorité municipale s'est constituée partie civile "pour clarifier la situation". Son premier adjoint lui a aussi écrit en prison pour "connaître ses intentions".
En détention provisoire depuis un mois, Gilles d’Ettore, élu depuis deux décennies, a reconnu avoir été influencé par Sophia Martinez, une médium à la belle réputation locale, à qui il a accordé largesses et cadeaux via des entrepreneurs locaux.
Deux cadres de la société de BTP Eiffage ont été mis en examen pour abus de confiance faux et usage de faux dans le cadre de l 'affaire impliquant le maire d'Agde Gilles D'Ettore suspecté de détournement de fonds publics au profit d'une voyante. L'un des deux a été placé en détention provisoire.
Le maire d’Agde, Gilles d'Ettore, est incarcéré depuis bientôt dix jours. Il est mis en examen pour "corruption passive, prise illégale d’intérêt et détournement de fonds publics" après avoir été sous l’influence d’une voyante, qui aurait notamment utilisé l’argent public pour faire des travaux chez elle, pour lesquels un cadre d’Eiffage serait impliqué.
Damien Castelain comparaît devant le tribunal correctionnel de Lille (Nord) à partir de ce lundi 12 février. Trois dossiers seront examinés pendant trois jours, incluant des faits de détournement de fonds publics, trafic d’influence (favoritisme) et prise illégale d’intérêts. Deux anciens collaborateurs du président de la Métropole européenne de Lille, qui occupaient les postes de directeur général des services et chargée de communication, comparaissent eux aussi.