59 – Nord

Affaire Roussel : les enquêteurs soupçonnent un système plus large

Le patron du Parti communiste français est soupçonné par la justice d’emploi fictif. Au cours de leurs investigations, les policiers ont découvert d’autres éléments qui menacent la puissante fédération du Nord. Mediapart révèle aussi qu’un chargé de presse du PCF était payé par le Sénat.

Affaire des frais à la MEL : Damien Castelain sera jugé en juillet

Le président de la Métropole de Lille est convoqué au tribunal correctionnel de Lille du 3 au 6 juillet pour détournement de fonds publics en raison de la prise en charge de frais privés par la collectivité. Son ancien directeur général des services et une ex-conseillère personnelle seront à ses côtés pour une affaire connexe.

Marchiennes : le maire Claude Merly est en partie blanchi

En mars 2021, Claude Merly avait été condamné à 10 mois de prison avec sursis et une peine d’inéligibilité d’un an pour favoritisme dans six dossiers municipaux. Il est reproché au maire de ne pas avoir respecté les règles d’appels d’offres dans l’octroi de plusieurs marchés publics entre 2012 et 2017. L’édile qui a saisi la cour de cassation, ne l’a pas fait pour rien cette fois-ci. En effet, quatre des six dossiers qui avaient engendré sa condamnation ont été cassés par la Cour de Cassation. Celle-ci a en effet estimé que les quatre dossiers en question étaient frappés de prescription : le chantier de la reconstruction de la mairie par un chantier d’insertion, le déplacement de la piste de bicross, les marchés de fournitures des services techniques et du colis des aînés.

Trois parlementaires ou ex-parlementaires visés par une plainte d’Anticor pour détournement de fonds publics

L'association anti-corruption Anticor a déposé plainte contre trois parlementaires ou anciens parlementaires pour détournement de fonds publics. Ces plaintes, déposées en fin de semaine dernière, concernent l'actuel sénateur LR du Nord Marc-Philippe Daubresse pour son mandat précédent de député, Yves Détraigne, sénateur centriste de la Marne, et l'ancien député Jean-Jacques Bridey, lorsqu'il était élu socialiste du Val-de-Marne avant de rejoindre La République en marche.

L’usine Toyota de Valenciennes anticipe un redressement fiscal de 75 millions d’euros

Bercy suspecte le constructeur automobile de gonfler les coûts de sa filiale industrielle tricolore, ancrée à côté de Valenciennes (Nord), pour mieux en minimiser les bénéfices, et limiter ainsi son niveau d’imposition. Les limiers du fisc contestent pour la période allant de 2015 à 2017 « la politique de prix de transfert », c’est-à-dire la stratégie de fixation des prix de vente et d’achat entre l’usine française, sa holding bruxelloise Toyota Motor Europe NV/SA et la maison mère japonaise. Signe que l’affaire peut coûter cher, le fabricant, notifié d’un redressement qu’il a contesté en mars 2020, a mis de côté 75 millions d’euros en 2022.

L’Olympique lyonnais met son image au service d’un bookmaker illégal

1xBet accumule les sanctions et les condamnations en France et à l’étranger mais l’OL a fait de lui son sponsor exclusif en matière de paris en ligne sur le continent africain. Un accord sur lequel le club de Jean-Michel Aulas se montre très discret. Interdit en France, 1xBet a « fait l’objet d’un grand nombre d’ordonnances de blocages », selon l’Autorité nationale des jeux (ANJ). Cela ne l’empêche pourtant pas de sponsoriser trois des plus grands clubs de foot français : Lyon, Lille et Paris. Comment ces locomotives de la Ligue 1 en sont-elles venues à céder le droit d’utiliser leur image à un tel bookmaker afin qu’il puisse attirer des parieurs ? La réponse tient en partie à des partenariats qui sont dits « régionaux » : ils n’accordent ce droit qu’en dehors de l’Europe, en Asie et en Afrique notamment. Les multiples sanctions et condamnations d’1xBet dans plusieurs pays auraient pourtant dû inspirer aux clubs français une plus grande vigilance.