Le tribunal judiciaire de Paris a annoncé mercredi 3 juillet que Jean-Marie Le Pen, placé sous régime de protection depuis quelques mois, n’était pas apte à assister au procès pour détournement de fonds publics européens prévu cet automne.
L’ex-maire socialiste, un de ses adjoints et une quinzaine d’autres personnes, soupçonnées d’avoir participé ou laissé prospérer le narcotrafic dans la commune, étaient poursuivis dans cette affaire.
Progressif Media, une société dont le groupe de Vincent Bolloré est actionnaire, a entrepris de mener une campagne de discrédit contre Reporters sans frontières, à coups notamment de faux sites internet. Au motif que l’ONG plaide pour la régulation de CNews.
Le délibéré en appel a été rendu ce jeudi matin concernant l'ancien maire de Chirongui, Andhanouni Saïd, dans l'affaire des radiations frauduleuses d'électeurs lors des élections départementales de 2021. La condamnation a été validée, mais la peine d'un an de prison ferme a été allégée à six mois avec sursis.
Ce jeudi 4 juillet, une ancienne adjointe de Penmarc’h, poursuivie pour prise illégale d’intérêts dans l’affaire de la vente d’une ancienne colonie de vacances, a été convoquée devant la procureure de la République. Contestant les faits, elle sera jugée devant le tribunal le 28 novembre prochain.
Relaxe quasi générale dans le procès Sodem/TCSP ce jeudi matin. C’était le délibéré de ce procès qui alignait dix personnes, dont des ténors du Parti Progressif Martiniquais (PPM) : Serge Letchimy, Didier Laguerre, Jean Crusol ou encore Thierry Fondelot. Tous ont été relaxés des faits qui leur étaient reprochés, à l’exception de deux administratifs. Mais le dossier Sodem n’est pas bouclé pour autant.
Dans le cadre de l’affaire sur la gestion des ports de Menton, désormais suivi par une juridiction spécialisée du parquet de Marseille, les enquêteurs ont procédé à une série d’opérations, mardi, dans les Alpes-Maritimes mais aussi en Corse.
La première adjointe d'Istres (Bouches-dur-Rhône), Nicole Joulia, a été auditionnée ce mardi. Elle est soupçonnée de favoritisme et de détournement de fonds publics. Une nouvelle audience collégiale est prévue dans un an, les juges doutant de sa culpabilité dans l'affaire.
Après Teodoro Obiang Nguema en Guinée équatoriale, les Bongo au Gabon et les Sassou Nguesso au Congo-Brazzaville, c’est désormais le président du Tchad, Mahamat Idriss Déby, qui est visé par une enquête ouverte à Paris sur des soupçons de biens mal acquis en France. Une enquête préliminaire a été ouverte par le Parquet national financier (PNF) en janvier pour détournement de fonds publics et recel « concernant les dépenses vestimentaires de la présidence de la République du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno ».