« Qatargate » : l’enquête belge risque l’enlisement
Plus d’un an après la spectaculaire opération de police, à Bruxelles, qui a rendu public un scandale de corruption au Parlement européen, l’avenir du dossier devant la justice paraît incertain
Revue de presse citoyenne
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Plus d’un an après la spectaculaire opération de police, à Bruxelles, qui a rendu public un scandale de corruption au Parlement européen, l’avenir du dossier devant la justice paraît incertain
Inculpée pour « corruption » dans l’affaire du « Qatargate », Eva Kaïlí a aussi, lorsqu’elle était vice-présidente du Parlement européen, introduit des lobbyistes auprès d'armateurs grecs, afin qu'ils évitent d’être soumis aux sanctions européennes vis-à-vis de la Russie.
La liste des principaux bénéficiaires du plan français, que le gouvernement vient de mettre en ligne, est lacunaire.
On y trouve quasi-exclusivement les noms des grands opérateurs de l’Etat chargés de la distribution des fonds.
L’eurodéputée et ancienne vice-présidente du Parlement européen, inculpée pour « corruption » dans l’affaire du « Qatargate », a mené une campagne d’influence en faveur de l’émirat à Bruxelles, en lien direct avec les lobbyistes occultes et deux ministres du Qatar. Elle dément avoir été téléguidée.
Marine Le Pen et plusieurs autres personnes sont accusées d'avoir salarié avec des fonds européens des collaborateurs qui travaillaient en réalité pour le Front national.
Les scandales ont une vertu démocratique. Non seulement ils témoignent, par leur retentissement, de l'attachement des citoyens à l'éthique publique et au caractère démocratique des processus décisionnels, mais encore offrent-ils un observatoire sur le fonctionnement concret de nos institutions. Le Qatargate n’a pas dérogé à la règle : il a révélé non seulement l'ampleur des menaces pesant sur la démocratie de l'Union mais aussi son étonnante vulnérabilité.
Les groupes d’intérêt gravitant autour de la législation sur les déchets d’emballage s’adonnent à un lobbying agressif auprès des membres du Parlement européen, en violation des règles de transparence récemment révisées à la suite du Qatargate, selon une source parlementaire.
Le projet de nouvelle norme européenne pour les gaz d’échappement, Euro 7, est examiné par les eurodéputés le 8 novembre. Déjeuner secret, coups de pression... le lobby des constructeurs a torpillé une première version beaucoup plus protectrice de la santé des citoyens.
Le député européen comparaissait pour des "irrégularités" dans l'attribution d'un marché public lors de l'achat d'un bateau assurant la desserte entre Osani, dont il était le maire, et Girolata.