Parlement Européen

Assistants parlementaires du Modem : le parquet fait appel de la relaxe de François Bayrou

Le parquet de Paris a interjeté appel, jeudi 8 février, des trois relaxes prononcées mardi lors du jugement dans l’affaire des assistants parlementaires européens du MoDem. Laure Beccuau, procureure de la République de Paris, conteste les relaxes de François Bayrou, Stéphane Thérou et Pierre-Emmanuel Portheret au motif que « les faits caractérisent les infractions reprochées et les preuves de ces délits sont réunies contre tous les prévenus ».

François Bayrou relaxé mais huit prévenus condamnés dans l’affaire des assistants parlementaires européens du MoDem

Le président du MoDem, François Bayrou, a été relaxé, lundi 5 février, par le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire des assistants parlementaires européens, « au bénéfice du doute ». Deux autres prévenus ont aussi été relaxés, tandis que huit autres, parmi lesquels figuraient cinq ex-eurodéputés, ont été condamnés à des peines allant de dix à dix-huit mois de prison avec sursis, des amendes de 10 000 à 50 000 euros et à deux ans d’inéligibilité avec sursis. Le parti Union pour la démocratie française (UDF) a été condamné à 150 000 euros d’amende, dont 100 000 euros ferme, et le MoDem à 350 000 euros, dont 300 000 euros ferme.

Après le « Qatargate », l’UE peine toujours à se protéger contre les ingérences et la corruption

Le projet d’organe éthique européen, censé superviser l’ensemble des institutions, est encore en négociation et ses ambitions demeurent bien loin d’un modèle calqué sur la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique française.

L’eurodéputée Eva Kaïlí a aidé des armateurs grecs à éviter les sanctions russes

Inculpée pour « corruption » dans l’affaire du « Qatargate », Eva Kaïlí a aussi, lorsqu’elle était vice-présidente du Parlement européen, introduit des lobbyistes auprès d'armateurs grecs, afin qu'ils évitent d’être soumis aux sanctions européennes vis-à-vis de la Russie.

« Qatargate » : après les 800 000 euros en cash, les SMS compromettants d’Eva Kaili

L’eurodéputée et ancienne vice-présidente du Parlement européen, inculpée pour « corruption » dans l’affaire du « Qatargate », a mené une campagne d’influence en faveur de l’émirat à Bruxelles, en lien direct avec les lobbyistes occultes et deux ministres du Qatar. Elle dément avoir été téléguidée.