Elisabeth Borne

Fraude aux eaux minérales : comment l’Elysée et Matignon ont cédé au lobbying de Nestlé malgré les alertes des autorités de santé

De nombreux échanges de mails et de notes ministérielles montrent comment l’exécutif a privilégié les intérêts de Nestlé au détriment des consommateurs en laissant le groupe suisse continuer à commercialiser une eau qu’il savait non seulement non conforme à la…

Anticor : comment Gabriel Attal a freiné le renouvellement de l’agrément de l’association anticorruption

« Marianne » a eu accès aux documents qui listent les arguments de Matignon pour justifier le retrait du sésame qui permet à l’association anticorruption, qui a notamment porté devant la justice l’affaire Kohler, de se constituer partie civile. Délais d’instruction à rallonge et peut-être même un « faux en écriture », dénoncent les responsables d’Anticor : le camp présidentiel semble avoir utilisé tous les moyens pour parvenir à ses fins.

Le think-tank des syndicats échappe à la réforme de Matignon

Dans leur rapport sur les structures d'analyses économiques, Jean-Luc Tavernier et Nicolas Véron ont diplomatiquement évité de se prononcer sur l'Ires. Ils avaient pourtant été missionnés à la suite d'un rapport cinglant de la Cour des comptes sur cet organisme proche des syndicats.

Anticor : le gouvernement n’a pas renouvelé l’agrément de l’association de lutte contre la corruption

Pendant six mois, l’état-major d’Anticor aura attendu le renouvellement de son agrément. Mercredi 27 décembre, au lendemain de la date butoir légale, nulle trace dans le Journal officiel de ce sésame qui permettait depuis 2015 à l’association anticorruption d’agir efficacement en justice dans les affaires d’atteinte à la probité, notamment en cas d’inaction du parquet.

Anticor : Borne se déporte des actes concernant le renouvellement de l’agrément de l’association

Élisabeth Borne veut éviter les conflits d’intérêts. La Première ministre s’est donc déportée de tout acte concernant Anticor, selon un décret publié au Journal officiel, alors que l’association anticorruption attend d’ici à ce mardi soir l’issue à sa demande d’agrément, après l’annulation en justice du précédent.

Eric Dupond-Moretti conteste en droit des perquisitions menées dans son ministère

La QPC examinée vient en soutien à la demande d’annulation de la perquisition du 1er juillet 2021. Ce jour-là, pendant quinze heures, des magistrats de la CJR – juridiction spéciale chargée de juger les ministres pour les délits commis dans l’exercice de leurs fonctions –, accompagnés d’une vingtaine de gendarmes de la section de recherche de Paris, s’étaient présentés en début de matinée Place Vendôme pour perquisitionner le ministère. Il est reproché au ministre de la justice d’avoir, quelques semaines après sa nomination, ordonné à l’inspection générale de la justice des enquêtes administratives, étape préalable à une procédure disciplinaire, contre des magistrats avec qui il avait été en opposition en tant qu’avocat.