Deux ans de prison avec sursis requis contre Rodrigue Solitude dans l’affaire Respire +

Dans la soirée du jeudi 17 octobre 2024, à l’issue d’une longue journée d’audience, le parquet de Pointe-à-Pitre a requis deux ans de prison avec sursis à l’encontre de Rodrigue Solitude, ancien chef de cabinet du président de la Région Guadeloupe. Rodrigue Solitude est poursuivi pour prise illégale d’intérêts dans l’affaire « Respire + », du nom d’une usine de masques ouverte en pleine crise Covid, en septembre 2020, en Guadeloupe.

Agnès Firmin Le Bodo, ex-ministre de la santé, condamnée pour ses liens avec l’industrie pharmaceutique

Pharmacienne de profession, Agnès Firmin Le Bodo a reçu de nombreux cadeaux de la part des laboratoires Urgo, de 2015 à 2020. L’ancienne ministre, qui siège aujourd’hui à l’Assemblée nationale, a reconnu les faits au terme d’une procédure de plaider-coupable, selon les informations de Mediapart.

Un proche de Michel Barnier employé dans le privé a participé activement à la constitution du cabinet du nouveau Premier ministre

Simon Dufeigneux, ancien collaborateur du Premier ministre, a participé à constituer son cabinet à Matignon. Sans être officiellement nommé et en parallèle de son poste de direction chez Sisley. Il a ainsi évité le contrôle de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, mais lui comme l’entourage de Barnier démentent tout «conflit d’intérêts».

Damien Castelain, un petit tour au tribunal et puis s’en va pas

La justice passe… Damien Castelain reste. Vendredi 18 octobre, le président de la métropole européenne de Lille (MEL) dirigera les débats du conseil communautaire comme il le fait depuis une décennie. Mais pour ce conseil d’automne, le maire de Péronne‐en‐Mélantois se présentera dans de nouveaux habits : ceux d’un président jugé coupable de détournement de fonds publics, prise illégale d’intérêts  et recel d’abus de confiance.

Possible conflit d’intérêts à la nouvelle autorité de sûreté nucléaire

L’actuel directeur général de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs peut-il prendre la tête de la future autorité de sûreté nucléaire, alors qu’elle devra se prononcer sur le centre de stockage qu’il a développé pendant dix ans ? La question secoue le monde de l’atome.