La revue de presse > 80 - Somme
20 décembre 2024
Le président déchu du département de la Somme a un logement social à Paris
Domicilié et élu en Picardie depuis 1989 avec des mandats importants, Stéphane Haussoulier bénéficie cependant d’un logement social dans la capitale depuis vingt-cinq ans. Il vient par ailleurs d’être condamné pour détournements de fonds publics.
13 décembre 2024
Soupçons de favoritisme : le conseil départemental de la Somme perquisitionné, quelques jours après la démission du président
Le président du département, Stéphane Haussoulier, a fait appel de sa condamnation, le 3 décembre, à trois ans d’emprisonnement avec sursis, trois ans d’inéligibilité et 30 000 euros d’amende pour détournement de biens publics, escroquerie et blanchiment.
6 décembre 2024
Condamné pour détournement de fonds publics, le président de la Somme a fini par démissionner
Le 3 décembre, Stéphane Haussoulier a été condamné à trois ans de prison avec sursis, 30 000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité. Sous pression, le président du Département de la Somme – qui a fait appel de la décision du tribunal de Beauvais – a annoncé sa démission ce vendredi.
3 décembre 2024
Le président du conseil départemental de la Somme, Stéphane Haussoulier, condamné à trois ans de prison avec sursis pour escroquerie et blanchiment d'argent
La justice lui reproche le détournement de près de 370 000 euros, sur une période allant de juin 2016 à décembre 2023, dans le cadre de ses différentes fonctions : vice-président puis président du département de la Somme, maire de Saint-Valery-sur-Somme, président du syndicat mixte de la Baie de Somme et secrétaire de la Fédération régionale des travaux publics des Hauts-de-France. Stéphane Haussoulier avait demandé, sur cette période de sept ans, le remboursement en double voire en triple de 173 notes de frais.
23 novembre 2024
Procès Squarcini : face au tribunal, les prestataires de LVMH nient toute « infiltration » du journal « Fakir » de François Ruffin
Entre 2013 et 2016, le suivi du journal créé par François Ruffin coûtera plus de 2 millions d’euros au groupe de luxe, inégalement répartis entre des prestataires en cascade.
18 novembre 2024
Somme : le président du Département Stéphane Haussoulier fixé ce mardi dans son procès pour détournement de fonds
Le tribunal correctionnel de Beauvais rend sa décision ce mardi à 8h30 dans le dossier Stéphane Haussoulier. Le président du Département de la Somme a été jugé en octobre pour abus de confiance, d’escroquerie et de blanchiment. Le parquet a requis 2 ans de prison avec sursis, 3 ans d’inéligibilité.
1 octobre 2024
Somme : deux ans de prison avec sursis requis contre Stéphane Haussoulier pour détournement de fonds
Le président du Département de la Somme, Stéphane Haussoulier, était jugé ce mardi pour abus de confiance, escroquerie et blanchiment. Le parquet a requis deux ans de prison avec sursis, trois ans d'inéligibilité et 60.000 euros d'amende. La défense a plaidé la relaxe. Jugement le 19 novembre.
5 avril 2024
Le président du département de la Somme bientôt jugé pour «détournements de biens publics»
Auditionné mercredi en garde à vue, Haussoulier a été placé sous contrôle judiciaire. L’enquête porte sur des «remboursements de frais de restauration et de déplacement» par des instances au sein desquelles l’élu divers droite «a des fonctions électives ou professionnelles».
21 février 2024
Stéphane Haussoulier, président du département de la Somme, visé par une enquête pour détournement de biens publics
Une enquête pour détournement de biens publics a été ouverte à l'encontre du président du conseil départemental de la Somme, Stéphane Haussoulier. Plusieurs perquisitions ont eu lieu, notamment pour vérifier le cadre de financement de frais engagés lors de deux déplacements dans les Bouches-du-Rhône.
30 janvier 2024
Oise : visé par une enquête pour prise illégale d’intérêts, le président des chasseurs placé en garde à vue
Guy Harlé d’Ophove, président de la Fédération des chasseurs de l’Oise et vice-président du conseil régional a été placé en garde à vue le 15 janvier dernier pour prise illégale d’intérêt. Une enquête est menée par la brigade financière de Lille (Nord) après un vote survenu en 2022 sur le financement de la campagne Hauts-de-France propres.
7 juin 2022
Mis en examen pour « faux en écriture publique », Jean-Claude Leclabart (LREM) est réinvesti
Dans la Somme, des élus locaux accusent le député Jean-Claude Leclabart d’avoir multiplié les projets coûteux, votés dans des conditions litigieuses, juste avant de quitter la présidence d’une communauté de communes. Mis en examen pour « faux en écriture publique », l’élu LREM a été réinvesti aux législatives. Et pourrait in extremis échapper à un procès.
9 mai 2022
Affaire LVMH-Squarcini : François Ruffin veut faire le procès de la justice négociée
En décembre dernier, la justice parisienne a validé un accord – une CJIP donc – passé entre LVMH et le parquet pour des faits recouvrant deux paquets de délits présumés. Primo, des manœuvres occultes pour connaître le contenu d’une enquête pénale visant LVMH, déclenchée à l’initiative de son concurrent Hermès. Secundo, la surveillance, jusque dans sa vie privée, de François Ruffin mais aussi de la rédaction de son journal Fakir, basé à Amiens (Somme). Judiciairement, un homme, seize fois mis en examen et présumé innocent, fait aujourd’hui le lien entre ses deux volets du dossier : Bernard Squarcini, l’ancien chef des services secrets intérieurs sous Sarkozy, embauché au service de LVMH en 2013. Les avocats du député insoumis, Mes Laure Heinich et Benjamin Sarfati, ont demandé à la cour d’appel de Paris de juger comme excessif l’accord passé entre LVMH et la justice, mais aussi de transmettre au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), qui permet à toute partie à un procès de contester le bien fondé d’une loi au regard de la Constitution. De manière générale, ils ont estimé que la CJIP violait plusieurs principes constitutionnels élémentaires, à commencer par celui de l’égalité devant la loi, arguant d’un flou sur le champ d’application de la disposition et d’une absence de tout recours possible pour les victimes constituées dans un dossier.