Management violent, collusions politiques, acrobaties financières… Longtemps fleuron du conseil aux grands patrons, l’agence est dans la tourmente, malgré le recrutement tape-à-l’œil de l’ex-ministre Marlène Schiappa. En cause : les frasques de son patron, Matthias Leridon, qui essore ses salariés et mélange allégrement dépenses professionnelles et personnelles.
Après l’attribution, le 1er juillet 2021, de la gestion de l’aéroport de Vannes par l’agglo à Sealar, Edeis avait intenté deux recours pour favoritisme et détournement de fonds publics. Une requête rejetée par le tribunal administratif ce 25 avril 2024.
Dans un rapport, l’ONG Transparency International constate que 26 % des eurodéputés bénéficient de revenus liés à des activités parallèles à leur mandat, pour 47 000 euros par an en moyenne. Ces eurodéputés sont principalement situés à droite et à l’extrême droite de l’échiquier politique.
Si les relations entre Moscou et le Comité international olympique se sont détériorées en raison du durcissement des sanctions contre la Russie, Thomas Bach a longtemps été considéré comme un allié par le Kremlin, révèlent deux journalistes allemands dans l’ouvrage « Putins Olygarch ».
La présidente de la région Occitanie, Carole Delga, a fait retirer son nom du bureau de l’Institut de la gestion déléguée, un lobby de dirigeants d’entreprises où elle précise n’avoir « jamais siégé ». La maire de Nantes, Johanna Rolland, a fait de même.
Depuis le 23 avril, une opération judiciaire de grande ampleur est en cours contre le clan Federici, l’un des groupes mafieux les plus puissants de Corse. Dans un style qui n’est pas sans rappeler l’antimafia italienne.
L’association de lutte contre la corruption dénonce dans un communiqué vendredi la « mise en attente » par le gouvernement de sa demande de renouvellement de son agrément, perdu l’an dernier et qui lui permet d’intervenir dans les procédures judiciaires. « Par cette réponse, le gouvernement s’affranchit totalement des textes encadrant la procédure d’octroi de l’agrément anticorruption aux associations », fustige Anticor, qui souligne qu’« aucune mise en attente n’est (…) prévue par les textes ».
Un nouveau plan social au sein de la filiale française de Disney essentiellement dédiée au cinéma, distincte du parc Disneyland, suscite l’incompréhension et le malaise des salariés. Ils s’interrogent sur la santé économique réelle de l’entreprise, qui est également dans le viseur de Bercy pour de nouveaux soupçons de fraude fiscale.
Alors que le coût de la corruption en France est estimé à 120 milliards d’euros par an selon l’association Anticor, les anciens député de Saône-et-Loire Raphaël Gauvain et vice-procureur au Parquet national financier Vincent Filhol proposent, dans une tribune au « Monde », la création d’un comité interministériel consacré à cet « enjeu démocratique majeur ».