La cellule investigation de Radio France a enquêté sur la stratégie d’influence du lobby de l’alcool qui tente de peser dans l’élaboration du budget de la sécurité sociale et dans les campagnes de prévention, grâce à ses nombreux relais dans la classe politique.
Interpellé pendant qu’il achetait de la drogue, l’élu insoumis a, selon nos informations, financé sa consommation avec ses frais de députés. Interrogé par Mediapart, Andy Kerbrat admet avoir « fait n’importe quoi » avant de rembourser l’Assemblée, et revient longuement sur le « merdier » dans lequel il s’est « enfermé ».
Patrice Perrot, Pascal Lavergne et Rachel Keke ont tous trois eu leur fiche personnelle afficher la mention « déclaration non déposée » sur le site de la HATVP.
Depuis sa mise en examen dans l’affaire de la campagne 2017 de Jean-Luc Mélenchon, la députée Sophia Chikirou multiplie les protestations contre un « acharnement judiciaire » dans un dossier qui serait vide. Mediapart publie les éléments ayant justifié sa mise en examen.
Cette proche de Jean-Luc Mélenchon, à la fois directrice de la communication et deuxième plus gros prestataire de sa campagne de 2017, est suspectée d’avoir facturé des prestations avec une marge très supérieure à celles pratiquées par ses concurrents.
En tant que chef de service à la mairie de Drancy, le nouvel élu occupe une fonction lui interdisant de concourir à une élection. Une proche de la maire Aude Lagarde a également saisi le Conseil constitutionnel.
D’après le « Canard enchaîné », l’élu écologiste aurait augmenté le salaire d’un collaborateur afin qu’il en reverse une partie, en liquide et sous le radar du fisc, à son ex-adjointe Elisa Martin.
Depuis 2011, les députés français doivent déclarer à un déontologue les dons et invitations de plus de 150 euros dont ils bénéficient. Malgré cet exercice de transparence, des interrogations déontologiques subsistent.
Une enquête a été ouverte à l'encontre du député de La France insoumise (LFI) Carlos Martens Bilongo pour des soupçons de "blanchiment de fraude fiscale" et d'"abus de biens sociaux". L'élu "insoumis" est également soupçonné de "manquement de déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP)". Le député de 32 ans est soupçonné d'avoir dissimulé un peu moins de 200 000 euros aux autorités et fait l'objet d'une procédure ouverte mi-avril suite à un signalement de Tracfin, la cellule de renseignement financier de Bercy.