Jugé pour prise illégale d’intérêts et délit de favoritisme, l’ancien maire de Morzine, Gérard Berger, a été condamné ce mardi 17 décembre à 30 000 € d’amende (dont 10 000 € avec sursis), ainsi qu’à une peine d’inéligibilité de trois ans.
Le Parquet national financier (PNF) a élargi une enquête déjà ouverte visant le patron des députés LR, à une étude commandée en 2021 par la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
En conseil municipal de Pau (Pyrénées-Atlantiques), François Bayrou a annoncé lundi 16 décembre qu’il comptait rester maire de la ville malgré sa nomination comme Premier ministre. Un choix à rebours des derniers chefs de gouvernement qui étaient dans son cas.
La décision dans ce dossier, aussi appelé Bismuth, intervient à quelques jours de l’ouverture d’un nouveau procès pour l’ex-chef de l’Etat, celui des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle 2007, qui doit s’ouvrir le 6 janvier 2025.
La petite astuce du RN pour faire vendre le bouquin du patron : pour un don au RN supérieur à 50 euros, le livre, vendu 22,90 euros, est offert. Avec la réduction d’impôt de 66 % sur les versements aux partis, le tout revient à 17 euros pour les donateurs. Mais la combine risque fort de se retourner contre ses auteurs.
L'élue socialiste Chloé Ridel va coprésider l'intergroupe anticorruption du Parlement européen. Alors que Bruxelles cherche à colmater les brèches constatées après le Qatargate, l'eurodéputée demande plus de transparence et s'attaque à la pratique des "revolving doors".
Le tribunal correctionnel de Saint-Denis condamne Olivier Hoarau et son ex-premier adjoint à 15 mois de prison avec sursis, 50 000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité dans l'affaire du centre commercial Cap Sacré-Coeur. La défense a fait appel.
Le parquet national financier a classé, vendredi le 13 décembre, l'enquête préliminaire pour "détournement de fonds publics" visant François Fillon. Celle-ci concernait l'embauche de Maël Renouard en qualité d'assistant parlementaire pour écrire "Faire", son livre programme en vue de la présidentielle de 2017.
Philippe Doucet (PS) avait cumulé deux systèmes de remboursement de ses frais de représentation. Condamné la semaine dernière par le tribunal de Paris, l’ancien élu va devoir rembourser 45 000 euros à la commune. Il reste libre de se présenter à des élections après décembre 2025.