La liste des principaux bénéficiaires du plan français, que le gouvernement vient de mettre en ligne, est lacunaire.
On y trouve quasi-exclusivement les noms des grands opérateurs de l’Etat chargés de la distribution des fonds.
Les chauffeurs de la ministre chargée de la formation professionnelle se sont plaints auprès de l’administration que leur mission de service public soit souvent transformée en mission de services privés. La ministre rétorque que ce sont les chauffeurs eux-mêmes qui proposent de dépanner.
Le ministère de la justice refuse d’indiquer si l’État a pris en charge les frais liés à la défense d’Éric Dupond-Moretti, qui, au vu des honoraires pratiqués dans ce type d’affaire, pourraient s’élever à au moins quelques centaines de milliers d’euros. Même silence au sein du cabinet d’Olivier Dussopt, qui a organisé la communication du ministre du travail avant son procès.
L'ancien premier ministre Jean Castex, qui a renoncé à son chauffeur en quittant Matignon en mai 2022, a néanmoins bénéficié de 7 849 € en 2022 au titre de ses “dépenses automobiles”.
La Commission de déontologie de la mairie de Paris a rendu son avis sur les dépenses effectuées dans le cadre du déplacement d'Anne Hidalgo dans le Pacifique. Elle estime que la partie privée du voyage de la maire a été payée avec "ses deniers personnels".
La maire de Paris fait l’objet de vives critiques sur le bilan carbone et le coût de son déplacement en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie, avec une partie publique et une autre privée, du 16 octobre au 5 novembre.
La Cour des comptes est la juridiction censée contrôler la bonne utilisation des deniers publics. Mais dans son dernier rapport annuel, deux photos du président n’étaient pas parfaites. Les 3 000 exemplaires ont été envoyés au pilon et le tout a été réimprimé. Aux frais des contribuables.
Laurent Wauquiez a été alerté par les services administratifs du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes sur la possible existence d’un “emploi fictif” au sein du personnel. La cellule investigation de Radio France a recensé trois autres emplois qui posent question.
Le président du parti et dix autres prévenus comparaissent pour avoir utilisé les crédits européens destinés aux assistants d’eurodéputés pour salarier des permanents de l’UDF puis du MoDem. Une accusation qu’ils nient en bloc.