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La justice enquête sur les liens entre Jean-Louis Borloo et Huawei

L’ex-ministre de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy est à l’origine d’une enquête judiciaire visant Huawei pour trafic d’influence, abus de biens sociaux et recel. En cause, un don du géant chinois des télécoms à l’une des fondations de Jean-Louis Borloo.

Une ex-élue locale dans le viseur de la justice pour ses liens avec Huawei

Lilla Merabet, ancienne vice-présidente de la région Grand Est, est soupçonnée d’avoir perçu de l’argent du groupe chinois, via sa société de conseil, alors que Huawei doit ouvrir une usine dans la région d’ici à 2026. Une enquête préliminaire pour atteinte à la probité est menée par le Parquet national financier.

Thales : la lanceuse d’alerte pourrait être réintégrée

Depuis juillet 2020, un conflit prud’homal oppose la société Thales à la lanceuse d’alerte qui a révélé des soupçons de corruption et de trafic d’influence au sein du groupe de technologie et de défense, pour lesquels le parquet national financier (PNF) a été saisi fin 2020. Celle-ci avait en effet été licenciée suite à ses signalements. Le 1er février dernier, la Cour de cassation a rendu un arrêt qui a fait significativement avancer cette affaire et, à travers elle, fait progresser dans son ensemble la protection des lanceurs d’alerte.

Le ministre du Numérique Jean-Noël Barrot, associé d’une start-up avec des anciens de McKinsey et Xavier Niel

Jean-Noël Barrot est actionnaire depuis 2020 de LMP, une entreprise de communication fondée par des anciens du cabinet de conseil McKinsey et soutenue par le milliardaire de Free. La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique a validé sa déclaration.
En entrant au capital de LMP, Jean-Noël Barrot a rejoint une très longue liste d’actionnaires – la société en compte plus d’une trentaine. Les plus gros d’entre eux, qui ont participé à une levée de fonds de 3,5 millions d’euros en octobre 2017, sont le fonds français Odyssée Venture, l’investisseur allemand Udo Philipp et l’inévitable bienfaiteur de la start-up nation tricolore, le milliardaire Xavier Niel. Lorsque Barrot s’adressera, en tant que ministre des Télécoms, au patron de l’opérateur Free, il parlera donc aussi avec son associé.