Sport

Six dirigeants de premier plan du sport français visés par des signalements pour parjure

Les présidents des fédérations nationales de tennis, d’équitation et des sports de glace, ainsi que le directeur juridique de celle de football, l’ex-patron du judo français et le directeur général de l’Insep sont soupçonnés de déclarations erronées devant une commission d’enquête parlementaire.

« Barbouzeries » autour du PSG : le communicant Jean-Martial Ribes mis en examen

Selon les informations du « Monde », l’ex-directeur de la communication du président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, a été mis en examen, notamment pour « corruption », dans le cadre de l’information judiciaire ouverte à l’automne 2022 contre le lobbyiste Tayeb Benabderrahmane et l’ex-policier devenu salarié du Paris Saint-Germain Malik Nait-Liman.

Affaire Altrad-Laporte : Mohed Altrad fait appel, Serge Simon sera rejugé aussi

Le Bordelais Serge Simon pouvait penser être définitivement sorti de l’affaire Laporte-Altrad. Poursuivi pour prise illégale d’intérêts, il avait été le seul prévenu à avoir bénéficié d’une relaxe complète. À quelques heures de la fin du délai pour interjeter appel, le parquet national financier a finalement relancé la partie en formant un appel.
Le vice-président de la FFR devra donc à nouveau s’expliquer aux côtés de Bernard Laporte devant la cour d’appel sur l’envoi d’arbitres lors d’une rencontre reportée par la ligue entre Montpellier et le Racing. Selon le PNF, cette décision aurait pu bénéficier à Mohed Altrad. En première instance, les juges ont estimé qu’aucun lien d’intérêt personnel entre Serge Simon et le patron du club de Montpellier n’avait été démontré.
Mohed Altrad a lui aussi décidé de faire appel du jugement qui l’avait condamné à 18 mois de prison avec sursis, deux ans d’inéligibilité et 50 000 euros d’amende pour corruption et trafic d’influence.

Bernard Laporte exclut de démissionner de la présidence de la Fédération de rugby

Condamné mardi à deux ans de prison avec sursis pour corruption et de plus en plus isolé au sommet du rugby français, le président de la FFR, Bernard Laporte, assure dans une interview au JDD qu’il ne «voit pas pourquoi [il] devrait» quitter son poste. Démissionner «voudrait dire que je reconnais les faits que l’on me reproche. Impossible», rétorque-t-il en direction de ceux qui le poussent à quitter ses fonctions à la tête de la FFR.

Le président de la Fédération française de rugby, Bernard Laporte, condamné à deux ans de prison avec sursis pour avoir noué un pacte de corruption avec Mohed Altrad

Le président de la Fédération française de rugby (FFR), Bernard Laporte, a été condamné à deux ans de prison avec sursis et 75 000 euros d'amende, mardi 13 décembre, pour corruption passive, trafic d'influence, prise illégale d'intérêts, recel d'abus de biens sociaux et abus de biens sociaux. Il écope aussi de deux ans d'interdiction d'exercer toute fonction en lien avec le rugby, prononcée sans exécution provisoire. Bernard Laporte va faire appel de sa condamnation, selon son avocat.
Le président de la FFR a été jugé coupable d'avoir rendu une série d'arbitrages au bénéfice du groupe Altrad – dont l'octroi du sponsoring maillot du XV de France – après avoir perçu de sa part 180 000 euros en mars 2017 en vertu d'un contrat d'image jamais exécuté. Pour ces faits, le patron du club de rugby de Montpellier, Mohed Altrad, est condamné à 18 mois de prison avec sursis.