Marlène Schiappa, Olivier Dussopt, Amélie Oudéa-Castéra, Sylvie Goulard ou encore Stéphane Courbit sont promus ce 18 janvier malgré les affaires dans lesquelles ils ont été éclaboussés à des degrés divers.
La décision d’engager des négociations exclusives avec le groupe GL Events, qui a accompagné Emmanuel Macron dans sa conquête du pouvoir, pour gérer le Stade de France, suscite d’importants remous. Au point de pousser les concessionnaires sortants, les géants du BTP Bouygues et Vinci, à attaquer l’appel d’offres mené par l’État.
La Cour de justice de la République a rejeté, en avril, un signalement effectué par l’association anticorruption pour « prise illégale d’intérêts » contre la ministre des sports, prenant comme fondement la perte de son agrément ministériel.
L’élu insoumis Paul Vannier dénonce des mécanismes de « détournement de fonds », notamment via des heures de cours déclarées mais non effectuées.
La ministre des sports a rencontré secrètement l’ex-directrice générale de la Fédération française de football, alors encore en poste, le 9 janvier 2023, en pleine mission de l’inspection générale à la FFF.
Selon un décret publié mardi 23 janvier, la ministre de l’Education doit rester éloignée des actes concernant six sociétés, deux associations et un établissement d’enseignement. D’autres, dont elle est pourtant actionnaire ou dont elle a été administratrice, ne sont pas concernées.
Ce document détaille ses conditions salariales très favorables, quand l’actuelle ministre de l’éducation et des sports était à la tête du tennis français, et souligne son peu d’empressement à mettre en place des structures veillant à l’éthique.
Le groupe audiovisuel public assure que l’éditorialiste politique a fait le choix de ne pas intervenir sur les sujets centrés autour de sa nièce devenue ministre. Mais cette mise en retrait est très relative, et commence à faire jaser en interne.
Morgane Colas-Weill est pressentie pour devenir directrice de cabinet d’Amélie Oudéa-Castéra rue de Grenelle. Cette énarque, passée aux cabinets de Bruno Le Maire et Élisabeth Borne, a alterné entre secteur public et privé au cours de sa carrière. Les deux femmes se sont côtoyées chez Carrefour.