Un an de prison avec sursis a été requis jeudi 30 novembre contre Nicolas Sarkozy dans le procès en appel sur les dépenses excessives de sa campagne présidentielle perdue en 2012, pour lesquelles il a été condamné en première instance à un an d’emprisonnement ferme. Selon le ministère public, Nicolas Sarkozy « a enfreint en connaissance de cause la limitation légale des dépenses électorales ».
Face à des apparatchiks amnésiques, Guy Alves, cofondateur de Bygmalion, a souligné devant la cour d’appel que Nicolas Sarkozy était « le seul bénéficiaire » de la fraude consistant à faire payer par l’UMP les dépenses du candidat pour sa campagne de 2012.
Des voix du camp présidentiel plaident pour le rétablissement de deux dispositions décriées pour leurs dérives clientélistes avant leur suppression après l’élection d’Emmanuel Macron de 2017.
Cette convocation intervient dans le cadre de l'enquête sur la rétractation de Ziad Takkiédine, qui avait retiré ses accusations sur un financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy.
Dix-huit ans après, le député de l’Oise comparaîtra au côté de l’ancien chef d’État en 2025. Il était trésorier de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy pour laquelle des fonds publics libyens auraient été utilisés.
Inquiété par des affaires judiciaires depuis de nombreuses années, le maire de Tarbes entrevoit le bout du tunnel. Ce vendredi 21 juillet, Gérard Trémège a annoncé à la presse l'abandon de plusieurs charges à son encontre. Ne reste qu'un délit de favoritisme, qu'il assume.
Maire de Moulins depuis 29 ans, député de l’Allier pendant 2 mandats, Pierre-André Périssol est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Cusset le 14 décembre prochain. La justice lui reproche « des prises illégales d’intérêts et des manquements à la probité ».
À Roanne, des élus de l'opposition demandent à la justice de se pencher sur plusieurs décisions prises par le conseil municipal ou par Roannais agglomération. Le procureur de la République confirme avoir bien reçu ces signalements mardi. Ça concerne surtout des opérations immobilières.
L'ex-président du Grand Avignon était accusé de favoritisme et de détournement de fonds publics, Marion Nussbaumer de "recel d’abus de bien sociaux". Le tribunal correctionnel d'Avignon a rendu sa décision ce jeudi 16 mars.