Pascaline Bongo mise en examen à Paris dans une affaire de corruption et blanchiment
La justice française s’intéresse à la création d’une structure à Hong-Kong dont la fille aînée d’Omar Bongo est soupçonnée d’être la bénéficiaire.
Revue de presse citoyenne
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La justice française s’intéresse à la création d’une structure à Hong-Kong dont la fille aînée d’Omar Bongo est soupçonnée d’être la bénéficiaire.
Dans le volet gabonais de l’affaire dite des « biens mal acquis » en France, l’organisation Sherpa annonce se constituer partie civile dans la perspective d’un procès, a priori pas avant 2026. Quinze ans après l’ouverture de l’affaire, le juge d’instruction a…
Le juge d’instruction a décidé de la fin des investigations ce vendredi 4 avril, selon des sources proches du dossier. En attendant la décision du Parquet national financier sur l’éventuelle tenue d’un procès.
Le 8 juillet 2024, le parquet de Paris et la société de droit gabonais Sotec ont conclu une Convention judiciaire d’intérêt public (CJIP). Aux termes de cette convention, validée deux jours plus tard par le président du Tribunal judiciaire de Paris, la société a accepté de payer une amende publique de 520 000 € en raison de faits de complicité de corruption active d’agents publics étrangers.
La sœur de l’ancien président du Gabon était poursuivie pour corruption aux côtés, notamment, de son avocate, ancienne consule du Gabon à Bordeaux, et quatre autres prévenus dans une affaire de marché public attribué à une société française. Tous ont été relaxés en première instance
Pascaline Bongo, aînée du défunt président gabonais Omar Bongo, soupçonnée de corruption passive d'agent public étranger au début des années 2010 au Gabon, a été relaxée lundi par le tribunal correctionnel de Paris. Aux côtés de la sœur du président déchu Ali Bongo, âgée de 68 ans, ont comparu début 2024 la société d'ingénierie française Egis et trois de ses anciens cadres, ainsi que l'homme d'affaires gabonais Franck Ping et l'avocate Danyèle Palazo-Gauthier. Tous ont été relaxés.
Depuis quelques mois, le patron de TV5 Monde est en tournée pour tenter de faire entrer plusieurs pays africains à l’actionnariat de la chaîne, dont le siège est basé à Paris. Si l’objectif affiché d’ouverture à d’autres acteurs de la Francophonie est tout à fait louable, le casting comprend plusieurs États au passif très lourd en matière d’atteintes à la liberté de la presse et dont les chaînes publiques nationales, appelées à être représentées et diffusées, restent des instruments de propagande au service des régimes en place, très loin des standards d’une information libre, plurielle, fiable et indépendante.
La fille du potentat gabonais Omar Bongo comparaît à Paris pour avoir perçu des fonds d’une entreprise française de construction. Il s’agit du premier procès visant un des membres du clan, symbole des scandales de la Françafrique.
La fille et ex-directrice de cabinet d’Omar Bongo Ondimba a prévu de se rendre au procès dont elle est l’une des accusés, à partir du 29 janvier, à Paris. On la soupçonne de corruption passive, avec la complicité de l’entreprise française Egis.