La justice française a mis au jour un vaste réseau international de blanchiment d’argent en cryptomonnaies, selon les informations du « Monde ». La France a demandé l’extradition du principal suspect de ce dossier, arrêté en août aux Etats-Unis.
Une «République exemplaire», promettait Emmanuel Macron en 2017. L’engagement est loin d’être tenu. Dans le nouveau gouvernement, de nombreux ministres, dont le Premier ministre lui-même, ont déjà été condamnés par la justice ou font l’objet d’une enquête judiciaire en cours.
Le géant français de l'armement Thales a été perquisitionné cette semaine aux sièges de différentes sociétés du groupe, en France, aux Pays-Bas et en Espagne. L'un des principaux groupes de défense au monde est soupçonné dans des affaires de corruption liée à des ventes d'équipement militaire à l'étranger. La première enquête ouverte fin 2016 concerne la vente de sous-marins et la construction d'une base navale au Brésil, tandis que la seconde ouverte en juin 2023 porte sur différentes opérations de vente de matériel militaire et civil à l'étranger.
Selon Europol, l’agence européenne de coopération policière, et des éléments plus confidentiels auxquels « Le Monde » a eu accès, plusieurs centaines de groupes criminels s’organisent entre eux selon les standards de véritables multinationales.
Le fondateur de l'association les Nez Rouges, Sébastien Buisson, a été arrêté ce lundi en Espagne. Il avait été condamné à 42 mois de prison ferme, peine confirmée en appel en mars dernier. Un mandat d'arrêt européen avait été émis à son encontre.
Gestion opaque du budget, gouvernance défaillante, conflits d’intérêts, recrutements contestés : l’Office européen pour la propriété intellectuelle, qui brasse des centaines de millions d’euros, essuie bien des critiques. À tel point que des plaintes ont été adressées à l’Office européen de lutte antifraude.
Démissionnaire de son poste de conseiller municipal de Barcelone et également retiré de la vie politique française, Manuel Valls revient dans l'actualité à la faveur d'une décision de la Cour des comptes sur le financement de sa campagne des élections municipales de Barcelone en 2019. Manuel Valls devra ainsi rembourser 277.000 euros pour avoir financé irrégulièrement sa campagne en acceptant des paiements de tiers mais aussi en ne déclarant pas des dépenses électorales de son premier micro-parti précédant son engagement définitif dans la campagne. Ainsi, l'ancien Premier ministre français, qui, lors de cette campagne, se présentait en tant que défenseur de l'unité espagnole face au "danger" de l'indépendantisme, a reçu des dons d'importants hommes d'affaires et de membres de la haute bourgeoisie catalane de Barcelone et de Madrid.