Les cadeaux de la multinationale Urgo aux pharmaciens, pour lesquels la ministre de la santé est visée par une enquête, ont fait perdre aux finances publiques jusqu’à 14 millions d’euros de recettes fiscales, selon les calculs de Mediapart.
Le Conseil constitutionnel a censuré ce jeudi 28 décembre les dispositions du budget 2024 destinées à attirer en France des fédérations sportives internationales telles que la Fifa, jugeant qu’elles méconnaissaient «le principe d’égalité» devant l’impôt.
Pendant six mois, l’état-major d’Anticor aura attendu le renouvellement de son agrément. Mercredi 27 décembre, au lendemain de la date butoir légale, nulle trace dans le Journal officiel de ce sésame qui permettait depuis 2015 à l’association anticorruption d’agir efficacement en justice dans les affaires d’atteinte à la probité, notamment en cas d’inaction du parquet.
Élisabeth Borne veut éviter les conflits d’intérêts. La Première ministre s’est donc déportée de tout acte concernant Anticor, selon un décret publié au Journal officiel, alors que l’association anticorruption attend d’ici à ce mardi soir l’issue à sa demande d’agrément, après l’annulation en justice du précédent.
Proche des Macron, la ministre a domicilié l’une de ses sociétés, du temps où elle était productrice dans l’audiovisuel, chez un Corse condamné dans l’affaire du cercle de jeux Wagram.
Président de la Chambre nationale des commissaires de justice (le nouvel Ordre des huissiers et commissaires-priseurs judiciaires), Benoît Santoire aurait fait travailler ses salariés de Verdun tout en touchant les aides Covid.
Les déclarations de Sabrina Agresti-Roubache à la HATVP ont évolué dans le temps, notamment concernant sa rémunération. Ses émoluments ont été sous-évalués de 2018 à 2022, avant qu'elle ne rectifie le tir dans sa fiche publiée ce jeudi 21 décembre.
L’ex-ministre du travail a été mise en examen, en octobre, dans le cadre d’une enquête visant une soirée organisée à Las Vegas en janvier 2016 à la demande d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie.
Deux responsables du syndicat Avenir lycéen, créé pour soutenir les réformes de l’ex-ministre de l’éducation nationale Jean-Michel Blanquer et accusé d’avoir dilapidé des subventions publiques, ont été condamnés vendredi 22 décembre à Paris à huit mois de prison avec sursis.