75 – Paris

Accusé d’avoir favorisé un informateur, l’ancien patron des stups François Thierry acquitté

L’ancien patron des stups François Thierry, accusé d’avoir réalisé une garde à vue fictive en 2012, a été acquitté, vendredi 27 septembre, à Lyon, à l’issue d’un procès qui a souvent placé policiers et magistrats dos à dos. La mesure était « procéduralement irrégulière » mais il n’y avait « pas d’intention frauduleuse », car elle avait été menée « sous contrôle » et « en accord avec le parquet de Paris », a déclaré le président de la cour criminelle du Rhône, Eric Chalbos.

«Nous avons reçu 41 CV depuis la dissolution»: quand les petites mains des cabinets ministériels tentent de se recaser dans le privé

Depuis la nomination du gouvernement Barnier, les regards sont tournés vers les ministres sortants, pour connaître leurs futures aventures. Certains finiront-ils par céder aux sirènes des cabinets de relations publiques,comme Marlène Schiappa l’avait fait chez Tilder l’an passé ? Dans l’ombre, une valse plus rythmée que celle des ministres se joue depuis plusieurs semaines déjà : celle des conseillers et petites mains des cabinets ministériels, qui tentent de se recaser dans le privé après un passage en politique.

La protection des lanceurs d’alerte progresse mais des lacunes persistent, selon le Défenseur des droits

Les lanceurs d’alerte bénéficient d’une meilleure protection, avec une amélioration du traitement de leurs signalements, mais des lacunes dans la réglementation persistent et leurs droits sont encore trop peu mis en avant par les pouvoirs publics, estime le Défenseur des droits dans un rapport publié mercredi 25 septembre. Dans ce rapport, portant sur les années 2022-2023, l’institution indépendante observe « qu’un tournant a été pris par le droit des lanceurs d’alerte », « nettement plus favorable » sur les protections apportées, « ambitieux » sur le recueil et les conditions de traitement des signalements.

Du FN au RN : les emplois fictifs, une affaire de père en fille

Alors que s’ouvre lundi 30 septembre le procès des assistants parlementaires du FN-RN, des documents prouvent que le parti d’extrême droite détournait les fonds européens pour rémunérer ses cadres et ses dirigeants bien avant 2004. Le préjudice global est estimé à 6,8 millions d’euros par le Parlement européen.