Direction nationale de la Police judiciaire (DNPJ)

Emprise du narcotrafic en France : chronique de quinze années d’un aveuglement collectif

La plongée dans les notes, analyses et rapports des services de lutte contre les trafics de stupéfiants retrace l’édifiante histoire d’une progression continue de cette criminalité face à un pouvoir politique et policier incapable de l’enrayer.

La police judiciaire compte créer un groupe d’enquêteurs dédiés à la lutte contre la « narcorruption »

La police judiciaire va mettre en place un groupe d'enquêteurs dédiés à la lutte contre la "narcorruption", la corruption liée au narcotrafic, devenue l'une des "premières armes" du crime organisé, a annoncé mardi 10 décembre à l'AFP le chef de l'office chargé de la lutte contre la grande délinquance financière (OCLCIFF). Les enquêteurs seront intégrés aux effectifs de l'OCLCIFF de la Direction nationale de la police judiciaire (DNPJ). Cet office central, chargé d'enquêter notamment sur les dossiers politico-financiers ou de fraude fiscale les plus complexes, fête cette année ses dix ans.

L’affaire de fuites qui ébranle la PJ de la Seine-Saint-Denis

Selon les informations du « Monde », un brigadier-chef très expérimenté, qui fut longtemps en poste aux « stups » en Seine-Saint-Denis, est suspecté d’avoir été de mèche avec d’importants trafiquants. Un dossier révélateur des zones d’ombre entourant la traque des réseaux dans ce département confronté au narcobanditisme.

Le procureur national financier constate les premiers « effets négatifs » de la réforme de la PJ

Le Parquet national financier "commence à constater les effets négatifs" de la réforme de la police judiciaire, a estimé son chef, Jean-François Bohnert. Depuis, "certaines enquêtes n'ont pas pu être attribuées à un service, faute d'enquêteurs pour les mener".

Non-lieu pour un policier de l’antiterrorisme, accusé à tort d’être un «ripoux» sur fond de règlements de comptes internes

Lâché par son administration, au bord du déclassement social, un policier en première ligne lors des attentats de Paris, a bénéficié d’un non-lieu après avoir été poursuivi pour "trafic d’influence" dans une vieille affaire de stupéfiants. Plus payé depuis des mois par son administration, malgré l’injonction de la cour administrative d’appel, il réclame aujourd’hui sa réintégration.

Un policier soupçonné d’avoir été corrompu pour informer un trafiquant de drogue sur de prochaines opérations policières lorsqu’il travaillait à la PJ de Seine-Saint-Denis. Il a été écroué fin juin.

Un brigadier d'une quarantaine d'années, désormais en poste dans le Var, est soupçonné d'avoir informé contre rémunération des trafiquants de stupéfiants avant des opérations policières lorsqu'il travaillait à la PJ de Seine-Saint-Denis.