75 – Paris

Lutte contre la corruption : le gouvernement refuse de nouveau d’agréer Anticor

Le gouvernement persiste et signe. L’association de lutte contre la corruption Anticor, créée en 2002 et engagée à ce jour dans 148 procédures judiciaires, dont les affaires Alexis Kohler – le secrétaire général de l’Elysée a été mis en examen en 2022 pour des décisions qu’il avait prises concernant l’armateur italo-suisse MSC, avec lequel il avait des liens familiaux –, de la tour Triangle, à Paris – où Elisabeth Borne est mise en cause en tant qu’ancienne directrice générale de l’urbanisme à la Mairie de Paris –, ou encore les contrats russes d’Alexandre Benalla, ne retrouvera pas à court terme son agrément. Vendredi 26 juillet, au lendemain de la date butoir légale, nulle mention dans le Journal officiel de cette attribution. Cette absence constitue un refus implicite de l’exécutif. Il s’agit du deuxième depuis la perte de l’agrément, en 2023.

Ingérences étrangères : l’Arcom, la HATVP et la CNCCFP demandent plus de moyens

Devant la commission d'enquête du Sénat, les trois autorités administratives indépendantes ont réclamé un renforcement de leurs pouvoirs. Le rapport final, mené par Dominique de Legge (LR) et Rachid Temal (PS), reprend leur liste de souhaits.

JOP : une nouvelle plainte révèle les relations privilégiées de Paris 2024 avec le groupe Havas

Une agence marketing a dénoncé au Parquet national financier l’attribution du contrat de création de la mascotte des Jeux à une filiale d’Havas. Ce groupe est déjà visé par une première plainte pour favoritisme autour de l’emblème de Paris 2024.

L’ancien député Hubert Julien-Laferrière mis en examen pour corruption dans un dossier d’ingérences étrangères

L’ancien député du Rhône Hubert Julien-Laferrière, dont le nom apparaît dans un vaste dossier portant sur des soupçons d’ingérences étrangères, a été mis en examen, mercredi 24 juillet, pour « corruption passive » et « trafic d’influence passif en bande organisée par un élu public ». L’ex-élu a été présenté à un juge après presque quarante-huit heures de garde à vue. Il reste libre, sous contrôle judiciaire.

Anticor : comment Gabriel Attal a freiné le renouvellement de l’agrément de l’association anticorruption

« Marianne » a eu accès aux documents qui listent les arguments de Matignon pour justifier le retrait du sésame qui permet à l’association anticorruption, qui a notamment porté devant la justice l’affaire Kohler, de se constituer partie civile. Délais d’instruction à rallonge et peut-être même un « faux en écriture », dénoncent les responsables d’Anticor : le camp présidentiel semble avoir utilisé tous les moyens pour parvenir à ses fins.