Au procès de l’arnaque aux chaises Marie-Antoinette, l’heure des comptes

Des peines de trois et deux ans d’emprisonnement, partiellement assorties de sursis ainsi que des amendes, ont été requises contre le spécialiste du mobilier du XVIIIᵉ siècle Bill Pallot et l’ébéniste Bruno Desnoues, qui ont reconnu avoir fabriqué et vendu de faux sièges royaux. Les avocats de la galerie Kraemer et de son dirigeant ont plaidé la relaxe.

Elisabeth Borne encerclée par la justice sur la tour Triangle

Ayant relayé des mails recommandant par exemple d’« éviter de dire “on s’est mis d’accord avec Unibail” », l’ancienne directrice de l’urbanisme de Paris vient d’être entendue par les gendarmes. Le Parquet national financier soupçonne que la Ville et le promoteur se soient entendus pour la construction du gratte-ciel dans le sud de Paris.

L’ancien président de la CCISM condamné à une amende pour favoritisme

En février dernier, l’ancien président de la Chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers Stéphane Chin Loy, avait déjà été jugé pour la signature de contrats de plusieurs millions de francs, entre 2015 et 2018, sans avoir eu recours à une mise en concurrence. Le tribunal correctionnel l’a condamné, ce mardi 1er avril, à une amende d’un million…

Impunité des politiques : François Bayrou en premier de la caste

Après le jugement condamnant Marine Le Pen, une grande partie de la classe politique française s’offusque du fait que des juges puissent rendre inéligible un élu. François Bayrou, ancien chantre de la moralisation de la vie publique, est aujourd’hui le principal avocat des privilèges de sa classe.

Bruxelles chinoise avec la lutte anticorruption

Deux ans et demi à peine après le scandale du Qatargate, l’Union européenne est touchée par un autre scandale de corruption : le Huaweigate. Alerté dès 2022, l’Olaf, le gendarme européen de lutte anti-fraude, a fermé les yeux sur les cadeaux du géant chinois des télécoms aux parlementaires et a classé l’affaire en 2023… à la différence de la justice belge.

Procès des assistants du RN : Marine Le Pen condamnée à quatre ans de prison, dont deux ferme, et à cinq ans d’inéligibilité avec application immédiate

La leader du RN, comme huit eurodéputés, ont été reconnus coupables de détournement de fonds publics. Les douze assistants jugés aux côtés des eurodéputés ont, eux aussi, été déclarés coupables mais pour recel.