Pantouflages

«Nous avons reçu 41 CV depuis la dissolution»: quand les petites mains des cabinets ministériels tentent de se recaser dans le privé

Depuis la nomination du gouvernement Barnier, les regards sont tournés vers les ministres sortants, pour connaître leurs futures aventures. Certains finiront-ils par céder aux sirènes des cabinets de relations publiques,comme Marlène Schiappa l’avait fait chez Tilder l’an passé ? Dans l’ombre, une valse plus rythmée que celle des ministres se joue depuis plusieurs semaines déjà : celle des conseillers et petites mains des cabinets ministériels, qui tentent de se recaser dans le privé après un passage en politique.

La Commission européenne refuse une plus grande transparence après le scandale « corrosif » du pantouflage

La Commission européenne déclare qu'elle ne publiera pas immédiatement les détails des restrictions imposées à Henrik Morch, dont le transfert en début d'année de son département antitrust au cabinet d'avocats Paul, Weiss a suscité des protestations de la médiatrice de l'UE, Emily O'Reilly.

Ni médecin esthétique, ni neurologue, Olivier Véran se reconvertit dans… le conseil et le lobbying

Selon les informations de « La Lettre », l'ancien député de l'Isère et ex-ministre de la Santé, Olivier Véran, a créé le 5 août dernier – soit moins d'un mois après les élections législatives – une société de conseil, baptisée Innov. Cette reconversion lui permettra, entre autres, de vendre son carnet d'adresses politique à des entreprises ou des entités publiques, selon le média.

Les conseillers macronistes soignent leur sortie dans le privé

Des légions de collaborateurs revendent au plus offrant leur expérience en cabinet ministériel et le réseau qui va avec.

Les promoteurs immobiliers Gecina et Novaxia condamnés pour avoir recruté Missika, ex-adjoint à l’urbanisme de Hidalgo

La justice a estimé que les deux groupes immobiliers et leurs présidents respectifs s’étaient rendus coupables - une rareté - de complicité et de recel de prise illégale d’intérêts en recrutant Jean-Louis Missika, l’ancien bras droit d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris.

Jugé pour pantouflage, un ancien conseiller ministériel contractuel relaxé

Le tribunal a précisé que l’absence de mention explicite aux contractuels dans l’article du code pénal qui définit la « prise illégale d’intérêts » ne suffit pas à les exclure du périmètre de ce délit.