Grâce aux documents « Congo hold-up », Mediapart et Investigate Europe révèlent que la société pétrolière française Perenco a payé 1,3 million de dollars à des entreprises contrôlées par des très proches de Joseph Kabila, lorsqu’il était président du Congo-Kinshasa.
En 2020, la banque publique lançait un fonds d’investissement pour permettre aux Français « d’investir plus facilement leurs économies dans les entreprises » tricolores. Mais sachant potentiellement que ce fonds allait être d’une grande rentabilité, 200 employés de Bpifrance – dont le grand patron, Nicolas Dufourcq – ont massivement investi, courant ainsi le risque de commettre un éventuel délit.
Après la révolte des quartiers, le chef de l’État a souhaité déléguer aux élus locaux l’attribution des logements sociaux. Un demi-tour sur le chemin de la mixité sociale : depuis des années, de nombreux maires se servent du levier locatif comme d’un instrument de clientélisme et de maintien de l’entre-soi.
Plusieurs journalistes professionnels sont mentionnés comme « sous-traitants » rémunérés par l’agence du détective Mario Brero pour ses missions au service des Émirats arabes unis. Parmi eux, Louis de Raguenel (Europe 1, ex-« Valeurs actuelles »), mais aussi Ian Hamel, qui collabore notamment avec « Marianne » et « Le Point ».
Dérapages financiers, irrégularités, absence de politique cohérente… Un rapport de la Cour des comptes critique le mauvais emploi des consultants du privé par l’Etat ces dernières années.
À Roanne, des élus de l'opposition demandent à la justice de se pencher sur plusieurs décisions prises par le conseil municipal ou par Roannais agglomération. Le procureur de la République confirme avoir bien reçu ces signalements mardi. Ça concerne surtout des opérations immobilières.
Plusieurs notes des douanes alertent sur la place occupée par des acteurs du Centre international de commerce de gros France-Asie dans des circuits de blanchiment utilisés par des réseaux criminels, de la Corse à l’Italie en passant par l’Espagne et la Hongrie.
Le géant français des cartes à puce et des documents d’identité, racheté en 2019 par Thales, fait l’objet d’une enquête judiciaire pour « corruption » et « association de malfaiteurs » au sujet d’une dizaine de contrats gouvernementaux dans six pays africains.
Lundi 16 janvier, le tribunal correctionnel de Toulouse a reconnu coupable Emmanuelle R., 50 ans, d’avoir monté une affaire d’escroquerie financière bien ficelée contre la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de Haute-Garonne. Le montant du préjudice est estimé à 340 000 euros.