
Revue de presse citoyenne

Revue de presse citoyenne
A la une
Conflit juridique autour de la protection fonctionnelle d’Edouard Philippe au Havre
Après un recours en justice d’une ex-cadre de la communauté urbaine du Havre, l’intercommunalité a dû retirer, le 4 juillet, une délibération d’avril octroyant la protection fonctionnelle à Edouard Philippe, visé dans une enquête préliminaire du Parquet national financier.
Le parquet européen se saisit du cas Henrik Hololei, un eurocrate suspecté de corruption par le Qatar
Le parquet européen «a décidé d’ouvrir une enquête d’office (“ex officio”)» sur Henrik Hololei, un haut fonctionnaire de la Commission européenne, après avoir pris connaissance de l’enquête de Libération publiée le 30 octobre. En effet, l’Office antifraude de l’Union européenne, a établi que l’Estonien, ancien patron de la direction générale des transports (l’équivalent d’un directeur d’administration centrale en France), s’était fait offrir par le Qatar des dizaines de vols en classe affaires et même des vacances tous frais payés pour des sommes représentant plusieurs dizaines de milliers d’euros en échange d’informations confidentielles portant sur la négociation, entre 2016 et 2019, de l’accord dit de «ciel ouvert» qui permet à Qatar Airways d’avoir accès librement, depuis 2021, à l’ensemble des aéroports de l’UE, un accord particulièrement généreux et sans réelles contreparties pour les compagnies européennes.
Alexandre Allegret-Pilot, député UDR du Gard, est visé par une enquête du PNF
Le Parquet national financier a ouvert une enquête sur les agissements de l’ancien fonctionnaire de Bercy devenu député UDR du Gard. Ce trentenaire au parcours atypique cultive un style qui tranche avec la quête de respectabilité de l’extrême droite.
A la Commission européenne, le haut fonctionnaire Henrik Hololei gâté par le Qatar mais pas inquiété par la justice
Voyages en classe affaires, vacances luxueuses tous frais payés… Pendant des années, l’Estonien Henrik Hololei, alors DG chargé des transports, a profité des largesses de l’émirat tout en menant les négociations sur un accord de «ciel ouvert» avec Qatar Airways. Mais le rapport de l’office antifraude de l’UE mettant au jour ces potentiels faits de corruption pourrait bien être enterré.
Au procès des assistants du RN, Louis Aliot en grande difficulté
L’actuel maire (RN) de Perpignan n’a pas réussi à justifier de la réalité du travail effectué par l'un de ses anciens assistants au Parlement européen, ce mardi au tribunal judiciaire de Paris.
La justice enquête sur les liens entre Jean-Louis Borloo et Huawei
L’ex-ministre de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy est à l’origine d’une enquête judiciaire visant Huawei pour trafic d’influence, abus de biens sociaux et recel. En cause, un don du géant chinois des télécoms à l’une des fondations de Jean-Louis Borloo.
Après avoir reçu 50 millions de Bercy, le groupe Atos crée une holding fiscale aux Pays-Bas
Les créanciers du groupe, qui sont aussi désormais ses principaux actionnaires, exigent de rapatrier dividendes et profits en Hollande pour payer moins d’impôts. Plutôt malvenu, alors que l'Etat français négocie encore le rachat d'activités jugées stratégiques.
Alain Gardère, ancien préfet, condamné à deux ans de prison, dont un an ferme sous bracelet électronique
« Arrangements » et « passe-droits » dans les services de l’Etat d’un côté, « système corruptif d’élus locaux » de l’autre : dix hommes – dont un ancien préfet, trois actuels ou anciens maires franciliens et des entrepreneurs du secteur de bâtiment et des travaux publics (BTP) – ont été condamnés, jeudi 24 octobre, à Paris. Au total, treize personnes et deux entreprises ont été jugées en mai et juin à Paris, dans un dossier à deux volets dont l’enquête avait débuté par des soupçons autour du train de vie d’Alain Gardère, 68 ans, ex-préfet de police de Marseille.
Affaire du centre de déchets GDE : prison avec sursis et lourde amende requises contre Alain Lambert, ex Président du département de l’Orne
Le procès de l'affaire du centre de déchets de GDE se poursuit au tribunal correctionnel de Paris, ce lundi 21 octobre 2024. Deux ans de prison avec sursis et 100 000 euros d'amende ont été requis à l'encontre d'Alain Lambert, l'ancien Président du département de l'Orne, accusé de trafic d'influence dans ce dossier.