L’ancien maire de Mantes-la-Jolie entre 2005 et 2017, sera jugé le 23 mars 2025 pour détournement de fonds publics. Il est accusé de s’être fait rembourser des frais et plusieurs cadeaux.
Le milliardaire français a joué des pieds et des mains pour éviter de comparaître dans cette affaire impliquant notamment Bernard Squarcini, l'ancien numéro un du renseignement français. Mais le président du tribunal n'a rien voulu entendre.
Le maire d’Évreux Guy Lefrand a fait l’objet d’une enquête préliminaire du parquet de Rouen pour « prise illégale d’intérêts », classée sans suite mi-octobre. Il avait voté en faveur d'un plan d'investissement de 200 millions d'euros qui allait bénéficier, notamment, à une clinique privée d’Évreux où il travaillait en même temps comme médecin urgentiste et à laquelle il a accordé, par ailleurs, un permis de construire. Sauf que le Parquet national financier (PNF) s’intéresse désormais à cette affaire.
Ex-collaborateur du patron des députés LR, quand celui-ci présidait la région Auvergne-Rhône-Alpes, Emmanuel Boyer dirige l’office de tourisme du Puy et contrôle le principal journal local. Il se trouve aujourd’hui au cœur de l’enquête judiciaire ouverte sur le marché public truqué des halles ponotes pour favoritisme et corruption, élargie depuis à d'autres dossiers.
La justice a tranché deux fois : ce mardi 19 novembre 2024, la chambre correctionnelle près la cour d’appel de Montpellier a confirmé le jugement du tribunal correctionnel en relaxant le maire de Palavas-les-Flots, Christian Jeanjean et Noël Ségura, à l’époque un des chargés de mission de cette ville, maire de la commune voisine de Villeneuve-lès-Maguelone et vice-président de la Métropole de Montpellier des chefs présumés de prise illégale d’intérêt et d’emploi fictif.
Foot, basket, tennis, équitation… Deux mois après les JO, la corruption s’invite sur le podium. Dans un rapport resté secret et remis au ministère des Sports, l’Agence française anticorruption décerne ses médailles aux fédérations sportives. Les exploits de huit d'entre elles figurent en haut du tableau.
Patron d'un groupe de luxe, Alain Duménil pourrait être contraint de rembourser 36 millions d’euros à Bercy pour des montages fiscaux accrobatiques. Et ce ne sont pas ses anciens amis de la Direction générale de la sécurité extérieure qui vont pleurer sur son sort : les maîtres-espions français accusent Duménil de les avoir plumé de 15 à 25 millions.
La Cour administrative d'appel de Paris vient de rejeter le recours déposé par American Express Carte France (AECF) contre un coûteux redressement fiscal. Le litige portait sur des montages financiers complexes impliquant plusieurs entités du groupe américain de cartes de crédit.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête sur de possibles malversations au sein de cette structure, qui regroupe les membres du plus prestigieux des grands corps de fonctionnaires d’État, a appris Mediapart. Les soupçons de détournements portent sur un total de 1 million d’euros.