Le maire divers droite de Sète Francois Commeihnes risque cinq ans d'inéligibilité. Il était jugé lundi devant le tribunal correctionnel de Montpellier pour détournement de fonds publics. L'affaire porte sur des rémunérations complémentaires attribuées à Patrice Millet, l'ancien directeur général des services de la ville de Sète et de Thau Agglo, entre 2016 et 2019. Cela représente un montant total de de près de 99.000 euros. Patrice Millet était également jugé.
L'ancien ministre délégué puis secrétaire d'État PS aux Anciens combattants, qui avait démissionné en novembre 2014, est renvoyé devant la formation de jugement de cette institution pour "prise illégale d'intérêts, atteinte à la liberté d'accès à l'égalité des marchés publics et détournement de fonds publics".
Il est accusé d'avoir fait conclure sans mise en concurrence, en mars 2014, alors qu'il était ministre délégué dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, un contrat portant notamment sur du "media training" entre le ministère de la Défense et une société gérée par son frère Aissa Arif et l'un de ses neveux, dont le nom n'apparaissait pas.
La juridiction financière n’avait pas expertisé les comptes de la commune de Meaux depuis 2006. Le compte rendu s’étonne de toute une série de frais engagés par et pour le maire, notamment pour représentation et déplacements, de l’absence de justificatifs et de leurs modalités de remboursement.
Les deux enquêtes préliminaires distinctes pour notamment prise illégales d'intérêt visant les ministres Olivier Dussopt et Sébastien Lecornu sont terminées et leurs avocats peuvent présenter leurs arguments avant la décision sur l'orientation de la procédure.
Entre 2012 et novembre 2021, le couple Michel a détourné plus de 1,1 million d'euros, au détriment de la Direction des finances publiques et du Comité du tourisme des Iles de Guadeloupe (CTIG), selon un système bien rodé. Monsieur qui occupait les fonctions de directeur du pôle croisières au CTIG établissait des fausses factures à partir de celles établies par des fournisseurs étrangers, à l'occasion notamment de salons internationaux de la croisière comme Seatrade à Miami. Factures dont le paiement était ensuite versé sur ses comptes personnels ou sur ceux de son entourage familial.
Le couple est convoqué le 5 janvier prochain devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre. Olivier Michel devra répondre de 4 délits : escroquerie au préjudice d'une personne publique, faux, usage de faux et blanchiment aggravé.
Le groupe écologiste d’Auvergne-Rhône-Alpes réclame des comptes au président LR de la région Laurent Wauquiez. Au lendemain de la publication d’une enquête de Mediapart dénonçant un dîner organisé en début d’été qui a coûté une centaine de milliers d’euros, les Verts ont alerté la Chambre régionale des comptes. Ils ont également préparé un signalement auprès « du procureur compétent » afin que « soit levé tout soupçon de détournement de fonds publics et de prise illégale d’intérêt ». Ce signalement devrait être transmis dans les prochaines heures au procureur de Lyon ou au Parquet national financier (PNF) qui a déjà la collectivité dans le viseur.
La Chambre régionale des comptes (CRC) publie ce vendredi 14 octobre deux rapports au vitriol sur la gestion de l’EM Lyon ces dernières années. Si le contrôle portait officiellement sur les exercices 2019 à 2021, les magistrats analysent en réalité l’évolution de l’école depuis 2014, date à laquelle Bernard Belletante avait pris la direction d’une « business school » en plein marasme pour la transformer du sol au plafond. Un héritage dont les magistrats financiers dressent un bilan très sévère.
Le géant de l’informatique Capgemini, à qui l’on doit déjà l’échec du projet Scribe, a décroché un contrat de 540 millions d’euros auprès du ministère de l’Intérieur pour développer le «Réseau radio du Futur» (RFF), prochain système de communications des forces de l’ordre et des secours, ont annoncé ce jeudi les parties prenantes. Il sera réalisé en coopération avec l’avionneur Airbus.
Toutes les pistes mènent vers un « deal » global qui aurait été noué entre la France et le Qatar, lors d’un déjeuner à l’Élysée, le 23 novembre 2010. Selon Radio France, ce jour-là auraient été évoquées comme contreparties possibles en échange du soutien de la France au Qatar : le rachat du PSG, mais aussi la vente de 24 avions de combat Rafale (finalement vendus au Qatar en 2015). Un rendez-vous entre Claude Guéant, alors secrétaire général de l’Élysée, et un sulfureux homme d’affaires qatari au lendemain de ce déjeuner intrigue également les enquêteurs.