Anticor a indiqué mercredi vouloir obtenir qu’un juge d’instruction enquête sur la sous-gouverneure de la Banque de France concernant d’anciennes prestations réalisées pour un groupe de réflexion américain, après le classement sans suite d’une première enquête. Anticor avait déjà déposé une plainte simple en 2019 visant l’ex-eurodéputée, éphémère ministre des Armées d’Emmanuel Macron en 2017 et actuellement numéro trois de la Banque de France depuis 2018. Le PNF avait ouvert une enquête préliminaire, classée sans suite le 19 novembre 2020 pour « absence d’infraction ».
L’association estime « insuffisantes » les investigations menées par le PNF et a donc déposé à Paris, le 9 juin, une plainte avec constitution de partie civile, ce qui permet quasi systématiquement la saisine d’un juge d’instruction. Le PNF a indiqué n’avoir pas reçu cette plainte à ce jour. Celle-ci vise les délits de corruption passive, trafic d’influence passif, prise illégale d’intérêts et abus de confiance. Anticor s’interroge sur la réalité du travail effectué par l’ancienne députée européenne pour l’Institut Berggruen, centre de réflexion basé en Californie, mais aussi et surtout sur les éventuelles contreparties en échange des rémunérations versées dans le cadre de ce contrat.
Le maire du Puy-en-Velay a été placé en garde à vue mercredi matin. Cette dernière a été levée le jour-même, en fin d'après-midi. Michel Chapuis a été entendu dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte par le Parquet national financier pour « des chefs de favoritisme, de corruption et de trafic d’influence » dans le dossier de la délégation de service public de la future halle du Marché couvert du Puy-en-Velay.
Elle a commencé dans le contrôle de gestion chez Airbus avant de se spécialiser dans la finance (Société Générale, Lehman Brothers, Rothschild). Elle fait les campagnes de 2017 avec LREM puis est cheffe de cabinet et conseillère de Roland Lescure à la Présidence de la Commission des Affaires Economiques de l'Assemblée. Elle est ensuite conseillère au Ministère de l'Économie et des Finances pendant près de trois ans, avant de passer au lobbying en mai 2021 pour Unibail Rodamco Westfield.
Issue de la communication et du lobbying, elle passe par ESL&Network, Veolia Environnement et l'institut de conseil CSA puis fonde son propre cabinet de conseil aux dirigeants. Depuis 2020 elle est Conseillère spéciale au cabinet d'Agnès Pannier-Runacher, la Ministre déléguée en charge de l'Industrie. En avril 2022 elle est partie dans le privé en rejoignant Salesforce.
Il commence sa carrière dans la délégation générale pour l'armement avant de passer dans le privé : ESL&Network, le groupe Pernod-Ricard,, enfin GDF-Suez. Il retourne dans le public à la DIRECCTE de Lorraine, puis à l'inspection des finances, avant de rejoindre le cabinet de Bruno Le Maire, puis celui d'Agnès Pannier-Runacher dont il devient le directeur. En 2021 il retourne dans le privé en rejoignant le groupe Keolis, opérateur privé de transport public.
Issue de la communication, elle commence en politique en 2011 en travaillant pour Benoist Apparu, alors Secrétaire d’Etat chargé du logement. Puis elle rejoint l’équipe de Christian Estrosi lors des élections régionales. En 2016, elle est nommée au bureau exécutif du Modem. En 2017, elle rejoint LREM et s’occupe des actions militantes. Elle rejoint l’Assemblée nationale en tant que collaboratrice de Marc Fesneau, dont elle devient la cheffe de cabinet quand il est nommé Ministre des relations avec le Parlement en 2018. En juin 2022, elle part chez Phyteis (ex-UIPP), le lobby des pesticides.
Fondateur du service Dossierfacile, qui propose aux propriétaires de biens immobiliers de repérer pour eux les faux justificatifs dans les dossiers de location, il est nommé conseiller auprès de Cédric O, quand celui-ci est secrétaire d’Etat chargé du Numérique. Il part en septembre 2021 pour rejoindre la banque Morgan Stanley, avant de cofonder l'école Albert School, une école de commerce « data-centric ».
Diplômé de Sciences Po Paris, ancien élève de l’ENS Ulm et de l’ENA, il débute sa carrière en intégrant le Conseil d’Etat en 1996 comme auditeur puis maître des requêtes. En 2000, il rejoint le ministère de l’Education nationale comme conseiller au cabinet du ministre, puis, en 2001, celui de la fonction publique, comme adjoint au Directeur général de l’administration et de la fonction publique. Il devient avocat en 2003 au sein du cabinet Allen et Overy LLP. En 2007, il pantoufle chez Canal+ en tant que Secrétaire général. En 2013 il devient directeur de Sciences Po Paris pour 8 ans. En 2021 il réintègre le Conseil d’Etat. En 2022, il rejoint le cabinet d'affaires Gide Loyrette Nouel en tant qu'associé.
La Cour d’appel d’Aix-en-Provence a alourdi mercredi 22 juin les peines prononcées en première instance contre Jean-Pierre Maggi et Luc Jorda, ex-responsables du service départemental des pompiers des Bouches-du-Rhône, jugés pour détournement de fonds publics, favoritisme et prise illégale d’intérêts.
L'ex-maire (PS) de Velaux (Bouches-du-Rhône), Jean-Pierre Maggi, a été condamné en appel à trois ans de prison dont deux avec sursis ainsi qu'à 100.000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité pour avoir favorisé ses proches pendant qu'il présidait le Service départemental des pompiers. Maire de 1977 à 2020 de cette commune de 8.800 habitants, Jean-Pierre Maggi, âgé de 78 ans, a aussi été privé d'exercer toute fonction publique par la Cour d'appel d'Aix-en-Provence.