mai 2022

Affaire LVMH : défait devant la cour d’appel, François Ruffin en appelle à l’Europe

La cour d’appel de Paris a débouté, mardi 31 mai, les demandes du député François Ruffin (LFI) visant à contester un accord judiciaire passé entre LVMH et la justice, au terme duquel une amende de 10 millions d’euros a permis l’abandon des poursuites contre le géant du luxe dans l’affaire Squarcini. La cour d’appel de Paris a jugée irrecevable la demande du député insoumis. Les motivations exactes de l’arrêt de la cour ne sont pas encore connues. Mais sitôt la décision rendue publique, François Ruffin a annoncé saisir « dès aujourd’hui » la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) afin qu’elle sanctionne « les manquements de l’État français dans son obligation de protection de la liberté d’expression et du respect de la vie privée ».

L’ex-Miss France Sonia Rolland mise en examen pour un appartement offert par Omar Bongo : «Elle reconnaît avoir fait preuve de naïveté»

La lauréate du concours Miss France 2000 est devenue en 2003 propriétaire d’un appartement à Paris (XVIe). Financé de façon opaque, ce cadeau d’Omar Bongo fait partie des biens dits mal acquis par feu le président gabonais. Sonia Rolland concède avoir été naïve, mais conteste toute infraction. La justice lui reproche de s’être fait offrir, en 2013, un appartement dans le très chic XVIe arrondissement de Paris de la part d’Omar Bongo, le défunt président du Gabon. Un généreux cadeau dont elle aurait dû connaître le mode d’acquisition frauduleux, selon l’accusation. Cette mise en cause fait suite à la récente mise en examen, entre le 25 mars et le 5 avril dernier, de 4 des 54 enfants de l’ancien homme fort de Libreville pour les mêmes faits. Ils sont soupçonnés d’avoir sciemment bénéficié d’un patrimoine frauduleusement acquis par leur père. Cette enquête dite des « biens mal acquis », ouverte après la plainte déposée en 2008 par l’ONG Transparency International, connaît un sérieux coup d’accélérateur.

Le maire de Compiègne, Philippe Marini, placé en garde à vue

Philippe Marini, le maire de Compiègne est entendu depuis ce mardi matin par les enquêteurs de la section de recherches de Paris dans le cadre d’une enquête portant sur des suspicions de favoritisme et de corruption. Le patron de l’entreprise Paprec est lui aussi entendu par les enquêteurs. Il y a un an, dans le cadre de la même enquête, les gendarmes parisiens avaient perquisitionné les locaux de la mairie de Compiègne, le domicile du maire ainsi qu’un centre de tri de déchets situé à Villers-Saint-Paul. Selon des sources concordantes, c’est ce centre de tri ultramoderne qui intéresse la justice. En mars 2017, après un appel d’offres, le Syndicat mixte du département de l’Oise attribue à Paprec la construction de ce centre de tri inauguré début 2019 après des travaux estimés à 36 millions d’euros. La justice veut ainsi savoir si l’édile et ses proches n’auraient pas pu bénéficier de contreparties pour confier le marché public à Paprec. Le PNF a notamment noté que Paprec est un partenaire majeur de Compiègne Équestre, association présidée depuis plus de 30 ans par… Monique Marini, la femme du maire.

Le site de Belfort « dépouillé » par General Electric : Eva Joly dépose plainte devant le PNF

Le Parquet national financier est saisi d'une plainte contre l'Américain pour blanchiment de fraude fiscale, abus de confiance, recel, faux et usage de faux. La plainte a été déposée par Eva Joly le lundi 30 mai au nom des syndicats de la branche énergie de GE, ex-Alstom, avec le soutien des ONG Attac et d’Oxfam France.

Edouard Montchamp rejoint TBWA

Après 4 ans chez Havas en tant que consultant, où il travaille notamment pour McDonald's, Amazon et Carrefour, il est nommé Responsable communication et relations presse locale d'En Marche en 2018. Il est ensuite Conseiller auprès d'Olivier Véran, alors ministre des Solidarités et de la Santé, dont il supervise le pôle communication. En juin 2022, il rétro-pantoufle en rejoignant l'agence de communication TBWA, en tant que Directeur Conseil.

General Electric : 800 millions d’euros transférés de France vers des paradis fiscaux

C’est un fiasco industriel qui n’en finit plus. Sept ans après la vente de la branche énergie d’Alstom à General Electric, le bilan de la multinationale américaine en France est désastreux : 5 000 emplois supprimés, dont 1 400 rien que pour son usine de turbine de Belfort ; un savoir-faire technologique laissé à l’abandon ; une enquête préliminaire pour « prise illégale d’intérêts » contre Hugh Bailey, le directeur général de GE France… Et désormais, un scandale d’évasion fiscale. Selon l'enquête de Disclose, qui s’appuie sur des rapports d’audits indépendants et plusieurs documents comptables internes au groupe, la multinationale américaine aux 80 milliards d’euros de chiffre d’affaires a mis en place un opaque montage financier entre son antenne française, la General Electric Energy Products France (GEEPF), et des filiales domiciliées en Suisse et dans l’état américain du Delaware. L’objectif : échapper au fisc en sortant de France plusieurs centaines de millions de bénéfices liés à la vente de turbines à gaz produites à Belfort.

Margaux Bonneau rejoint Nestlé

Conseillère parlementaire LREM à partir de 2017, elle coordonne le pôle Affaires sociales et Affaires culturelles puis est chargée d'études au sein du groupe UDI. En 2018 elle rejoint le cabinet d'Agnès Buzyn en tant que conseillère parlementaire, et reste en poste lorsque Olivier Véran la remplace. En avril 2021 elle part dans le lobbying en rejoingnant le groupe Nestlé en tant que Responsable des affaires publiques.

François-Xavier Huard rejoint la Fédération nationale des industries laitières

François-Xavier Huard a débuté sa carrière au ministère du Travail avant d’occuper, de 2008 à 2011 le secrétariat général de l’association Nos Quartiers ont des Talents. Il rejoint ensuite CMA France, la tête de réseau nationale des chambres de métiers et de l’artisanat. En 2020, il est nommé directeur des relations avec les branches et des partenariats d’Atlas, avant d'intégrer en 2020 le cabinet du ministre délégué aux PME Jean-Baptiste Lemoyne, en tant que conseiller en charge de l’artisanat et du suivi de l’exécution des réformes. En mars 2022, il est nommé PDG de la Fédération nationale des industries laitières.