Technologies

Le ministre délégué au Numérique Jean-Noël Barrot écarté du dossier Uber

Le ministre délégué chargé de la Transition numérique, Jean-Noël Barrot, est écarté des dossiers concernant la plateforme de VTC Uber, afin d'éviter tout conflit d'intérêts, selon un décret publié au Journal officiel vendredi 22 juillet. Sa sœur, Hélène Barrot, est directrice de la communication d'Uber pour l'Europe de l'Ouest et du Sud.

Claire Dilé rejoint Twitter

Formée à Sciences Po Lille, elle a travaillé au Service européen pour l'action extérieure puis au Parlement dans l'équipe de la députée européenne Marielle de Sarnez, avant de rejoindre Facebook entre 2019 et 2020. Elle retourne au Parlement en 2020 comme coordinatrice sur les sujets liés à la régulation numérique. En juillet 2022 elle est recrutée comme lobbyiste par Twitter.

Marie Petitcuénot rejoint Salesforces

Issue de la communication et du lobbying, elle passe par ESL&Network, Veolia Environnement et l'institut de conseil CSA puis fonde son propre cabinet de conseil aux dirigeants. Depuis 2020 elle est Conseillère spéciale au cabinet d'Agnès Pannier-Runacher, la Ministre déléguée en charge de l'Industrie. En avril 2022 elle est partie dans le privé en rejoignant Salesforce.

Le Quai d’Orsay sanctionne Gérard Araud pour ses activités non déclarées

Epinglé par la HATVP à l'automne, l'ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis Gérard Araud, qui a travaillé pour plusieurs sociétés dont l'entreprise de cybersécurité NSO Group, va subir une retenue de 5 000 euros sur sa retraite de diplomate.

Risque d’espionnage : un fonctionnaire de la cybersécurité viré pour sa proximité avec la Chine et Huawei

Christian Daviot, l'ancien conseiller en stratégie de l'Anssi, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information, a été licencié en 2020 pour ses liens jugés « sans équivoque » avec la Chine et l'entreprise de télécommunications Huawei.

Microsoft a-t-il été favorisé par l’Éducation nationale ? Anticor saisit le PNF

L'association anticorruption française dévoile avoir porté plainte le 2 mai après des soupçons de favoritisme dans l'attribution d'un marché public qui remonte à septembre 2020. Les ministères de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur avaient lancé un appel d'offres pour "la concession de droits d'usage à titre non exclusif, en mode perpétuel ou en mode locatif, de solutions Microsoft et services associés". Un appel d'offres évalué à 8,3 millions d'euros. Très vite, le Conseil national du logiciel libre (CNLL) s'était inscrit en faux contre cet appel d'offres, jugeant qu'il favorisait injustement la société américaine au détriment d'entreprises françaises.