Sherpa

Des ONG franco-libanaises dénoncent l’attribution de la Légion d’honneur à Nagib Mikati

Le Comité de Coordination libano-français (CCLF), qui comprend plusieurs ONG franco-libanaises, a dénoncé mercredi l’attribution de la Légion d’honneur à l’ancien Premier ministre libanais Nagib Mikati, lui reprochant de représenter « un système politique gangréné par la corruption ».

Procès du financement libyen : les manœuvres nucléaires de Nicolas Sarkozy au cœur des débats

Devant le tribunal correctionnel de Paris, Anne Lauvergeon, ancienne dirigeante de la multinationale du nucléaire Areva, a fait part, jeudi 30 janvier, de son incompréhension face à l’activisme de l’ancien président de la République, dès son arrivée au pouvoir, pour aider…

Biens mal acquis et esclavage moderne : les oubliés du domaine de Rifaat al-Assad

Dans les années 1980, l’oncle du dictateur syrien, alors en rupture de ban, s’est installé dans un immense domaine du Val-d’Oise, avec des dizaines de salariés. Depuis, il a été condamné pour blanchiment d’argent et détournement de fonds publics. Les familles autrefois à son service ont été abandonnées à leur sort.

L’ultime manœuvre de Nicolas Sarkozy pour repousser le procès libyen a échoué

La défense de l’ancien président a demandé la réouverture de l’enquête, estimant avoir découvert une pièce à décharge qui lui aurait été dissimulée. Une manipulation à laquelle le tribunal n’a pas donné suite, après un réquisitoire implacable du PNF.

« Biens mal acquis » de l’ex-gouverneur de la banque du Liban: un auditeur mis en examen

Le patron d’un important cabinet d’audit libanais a été mis en examen le 14 mai à Paris pour complicité de blanchiment pour un rapport dédouanant l’ex-gouverneur de la Banque du Liban (BDL) Riad Salamé d’accusations de détournement de fonds publics.

Le plan secret pour « bousiller » l’enquête sur les détournements de la Banque du Liban

Selon des documents saisis à Paris, l’entourage de Riad Salamé, l’ancien gouverneur de la Banque du Liban, envisageait de verser jusqu’à 20 millions d’euros pour « bousiller le dossier », « faire muter la juge », « arrêter toute atteinte libanaise ou française » contre le banquier et ses proches, et « obtenir le retrait de l’agrément » de l’ONG partie civile Sherpa.

RDC : les virements suspects de Perenco au premier cercle du président Kabila https://buff.ly/46VVcCs

Grâce aux documents « Congo hold-up », Mediapart et Investigate Europe révèlent que la société pétrolière française Perenco a payé 1,3 million de dollars à des entreprises contrôlées par des très proches de Joseph Kabila, lorsqu’il était président du Congo-Kinshasa.

Corruption au Togo : Sherpa et Anticor se constituent parties civiles dans le cadre du procès Bolloré

En 2013, une information judiciaire est ouverte contre des sociétés du groupe français, soupçonnées d’avoir financé la réélection du président du Togo, Faure Gnassingbé, dont la famille monopolise le pouvoir depuis plus de cinquante ans, par l’intermédiaire d’une filiale du groupe, qui aurait sous-facturé ses services. En échange, le dirigeant africain aurait permis à Vincent Bolloré de récupérer la concession du port de Lomé, le seul port en eau profonde de la côte ouest africaine.
Jugés le 26 février 2021 devant le tribunal judiciaire de Paris, les trois hommes reconnaissent les faits qui leur ont été reprochés. Ils plaident coupables pour les faits de corruption active d’agent public étranger et complicité d’abus de confiance au Togo, et acceptent le paiement d’une amende de 375 000 euros chacun. Toutefois cette procédure, négociée en amont avec le Parquet national financier, et qui devait éviter la tenue d’un procès, est rejetée par le tribunal judiciaire de Paris, qui estime que les faits sont trop graves.
Pour ces mêmes faits la société Bolloré SE, a quant à elle, pu bénéficier d’une procédure de justice négociée par la conclusion d’une Convention Judiciaire d’Intérêt Public (CJIP) aux termes de laquelle elle devra s’acquitter d’une amende de 12 millions d’euros mais échappe aux autres sanctions pénales dont une très importante : l’interdiction de concourir à un marché public. Sherpa et Anticor se sont constituées dans le cadre de cette information judiciaire notamment pour rappeler l’importance de la tenue de débats publics concernant les faits de corruption, et alerter sur les dangers et dérives de toutes les formes de justice négociée qui se sont développées récemment.