La journaliste du site d'investigation Disclose Ariane Lavrilleux, visée par une enquête sur des atteintes au secret défense, est convoquée le 17 janvier par une juge d'instruction en vue d'une mise en examen pour "appropriation et divulgation d'un secret de la défense nationale", a annoncé mardi 3 décembre le média dans un communiqué(Nouvelle fenêtre). Le parquet de Paris n'a pas souhaité confirmer cette convocation.
Le parquet a requis ce jeudi quatre ans d’emprisonnement à l’encontre de l’ex-patron du renseignement intérieur Bernard Squarcini. Il est notamment accusé d’avoir organisé une opération de surveillance de François Ruffin et du journal « Fakir » pour le compte du groupe de luxe LVMH, détenu par Bernard Arnault.
En quittant les services de renseignement intérieur, l’ex-patron de la DCRI a emporté avec lui près de 400 documents classifiés, une possible compromission du secret de la défense nationale. Un nom revient avec insistance dans cette masse documentaire : Igor Peccatte. Enquête sur une ombre de la République.
Bernard Squarcini est poursuivi pour avoir à deux reprises fait placer sur écoutes le policier Franck Alioui, partie civile dans l’affaire, sous des prétextes fallacieux. Les liens du préfet avec l’équipe du Wagram remontent à la surface.
Le procès de l’ancien patron du renseignement intérieur, soupçonné d’avoir mobilisé son réseau pour rendre des services au groupe LVMH, va s’ouvrir mercredi. Neuf autres prévenus sont jugés à ses côtés, mais pas l’entreprise de Bernard Arnault, qui a signé un accord transactionnel avec la justice en 2021.
Recruté à la direction de la sécurité du groupe de luxe de Bernard Arnault, Jean-François Digeon a accepté une peine de huit mois de prison avec sursis après un «plaider coupable». Il ne comparaîtra donc pas, à partir du 13 novembre, au procès qui vise notamment Bernard Squarcini, ex-chef du renseignement intérieur, avec qui il travaillait.
Continuant à opérer comme consultant, l'ancien contre-espion français Patrick Calvar va épauler la très connectée société américaine Kharon, spécialisée dans les enquêtes sur le respect des sanctions économiques édictées par les autorités américaines.
La défense de l’ancien président a demandé la réouverture de l’enquête, estimant avoir découvert une pièce à décharge qui lui aurait été dissimulée. Une manipulation à laquelle le tribunal n’a pas donné suite, après un réquisitoire implacable du PNF.
Lors du débat télévisé du mardi 25 juin, le patron du RN a été gêné à l’évocation du cas d’une conseillère franco-russe de son parti au Parlement européen, qui a été en contact avec un espion russe, mais aussi en lien avec le conseiller de Poutine à l’origine du prêt accordé au RN.