Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF)

Une perquisition a été menée, début février, au siège du Paris Saint-Germain

Une perquisition a été menée par les enquêteurs, début février, au siège du PSG et de la chaîne BeIN Sports – appelé « La Factory » – à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). La perquisition a été confirmée de source judiciaire, sans aucune précision, « celle-ci étant couverte par le secret de l’instruction ».

Le lanceur d’alerte des « Football Leaks » a partagé ses données avec les justices française et européenne

Le Portugais Rui Pinto a transmis cette semaine des dizaines de millions de documents confidentiels au Parquet national financier et à Eurojust. Ces données vont notamment alimenter l’enquête judiciaire sur le possible cadeau fiscal accordé par Gérald Darmanin au PSG en 2017.

Paris 2024 : des perquisitions menées dans les locaux du Comité d’organisation et des agences chargées des cérémonies d’ouverture

L'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) a mené des perquisitions dans les locaux du Comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo) de Paris 2024 et des agences chargées des cérémonies d'ouverture (les sociétés Double2, Ubibene, Obo et Paname4). Ces perquisitions interviennent dans le cadre d’une enquête préliminaire des chefs de prise illégale d’intérêts, favoritisme et recel.

Affaire Roussel : les enquêteurs soupçonnent un système plus large

Le patron du Parti communiste français est soupçonné par la justice d’emploi fictif. Au cours de leurs investigations, les policiers ont découvert d’autres éléments qui menacent la puissante fédération du Nord. Mediapart révèle aussi qu’un chargé de presse du PCF était payé par le Sénat.

Éric Ciotti entendu par la police judiciaire dans l’enquête sur les emplois de son ex-épouse

Le patron des Républicains et son ex-épouse ont été entendus par les policiers les 13 et 20 décembre dans le cadre de l'enquête ouverte par le PNF sur le cumul d'emplois occupés par Caroline Magne entre 2007 et 2016, alors qu'elle était collaboratrice parlementaire de son mari.

Corse : soupçons sur les liens entre une magistrate et le milieu mafieux

Début décembre 2022, des policiers d’Ajaccio et de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales ont perquisitionné plusieurs domiciles d’Hélène Gerhards, conseillère à la cour d’appel d’Agen dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte, le 25 janvier 2021, sur fond de lutte contre le crime organisé insulaire.
Les investigations portent sur des soupçons de « corruption », de « blanchiment de fraude fiscale », de « trafic d’influence », de « recours en bande organisée au travail dissimulé » et d’« association de malfaiteurs ». La justice cherche à savoir si cette magistrate, juge d’instruction en Corse de 2010 à 2016, puis vice-procureure à Toulouse avant de rejoindre, en 2021, la cour d’appel d’Agen, a pu apporter son aide à la mafia corse. Un doute qui jette un voile sur les décisions prises dans le cadre de ses fonctions. Pour l’heure, elle n’est, cependant, visée par aucune poursuite et n’a pas été entendue.

Le député Meyer Habib visé par une enquête pour détournements de fonds publics

Le député Meyer Habib est visé par une enquête du parquet de Paris pour détournement de fonds publics. Le bureau du parlementaire apparenté LR a été perquisitionné par les policiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales. Cette enquête, ouverte depuis plusieurs mois, est liée à un signalement de Tracfin, le service anti-blanchiment de Bercy, qui soupçonne des irrégularités dans la rémunération de ses collaborateurs parlementaires. Le but des enquêteurs est désormais de lever les doutes sur la façon dont il gère ses frais de mandat.

Sarkozy-Kadhafi : les juges ont mis un terme à neuf années d’une enquête explosive

Les juges chargés de l’affaire des financements libyens, qui vaut à un ex-président de la République et trois anciens ministres d’être poursuivis – du jamais-vu en France –, ont signifié aux parties, vendredi 21 octobre, la fin de neuf années d’instruction judiciaire, selon plusieurs sources, confirmant une information de L’Obs.
Autrement appelé l’affaire Sarkozy-Kadhafi, le dossier lancé par le juge Serge Tournaire, et désormais entre les mains de la juge Aude Buresi, a abouti aux mises en examen de Nicolas Sarkozy pour quatre délits présumés, qu’il conteste : « corruption », « association de malfaiteurs », « financement illégal de campagne électorale » et « recel de détournements de fonds publics ».
En signifiant la fin de son enquête dans cette affaire à nulle autre pareille, la juge Buresi met un terme à presque une décennie d’investigations tentaculaires, qui ont permis aux différents magistrats et policiers de l’Office anticorruption (OCLCIFF) qui se sont penchés sur le dossier de plonger au cœur de la raison d’État et de ses secrets, de pister son argent occulte et cerner ses diverses compromissions, qu’elles soient politiques, diplomatiques ou économiques.

Les nouvelles liaisons dangereuses de Sarkozy avec le Qatar

Un rapport de la police anticorruption montre que Nicolas Sarkozy aurait fait financer a posteriori par le Qatar, en 2011, des prestations de communication réalisées par le publicitaire François de La Brosse pour sa campagne électorale de 2007, puis pour l’Élysée. Aucune d’entre elles n’avait été facturée.