Lobbying / Influence / Ingérence

Riyad 2030 : derrière le triomphe de l’Arabie saoudite, une coproduction française

Mohammed bin Salman a mobilisé les meilleures compétences pour imposer Riyad comme ville d'accueil de l'Exposition universelle de 2030. Au-delà du soutien d'Emmanuel Macron, sa campagne de soft power s'est appuyée sur un écosystème parisien d'anciens diplomates, hauts fonctionnaires et agences d'influence.

Les cabinets de lobbying établis en Belgique dans le viseur du fisc français

Les services des impôts s'interrogent sur la domiciliation fiscale de cabinets de lobbying, immatriculés à Bruxelles et tournés vers les institutions européennes. La Direction nationale d'enquêtes fiscales (DNEF) a mené une série de perquisitions auprès d'EAP Conseil, cabinet indépendant dirigé par un Français.

Un vice-président de l’Assemblée était au service du PSG

Il a toujours voulu travailler pour le club parisien, et a multiplié les offres de service. Faute de mieux, c’est comme député macroniste qu’Hugues Renson s’est démené tous azimuts pour le PSG. Les invitations au Parc des Princes qu’il a reçues simultanément pourraient constituer un pacte de corruption aux yeux de la justice.

Affaire Nasser al-Khelaïfi : le Qatar a fait pression sur le gouvernement

Lors de l’opération de police qui l’a visé en juillet au sujet de la détention d’un lobbyiste au Qatar, le patron du PSG s’est enfermé une heure dans son avion, tandis que des dignitaires qataris menaçaient les policiers et téléphonaient aux ministres Catherine Colonna et Gérald Darmanin.

Un an après le Qatargate, comment mieux protéger l’Union européenne contre les conflits d’intérêts et la corruption ?

Les scandales ont une vertu démocratique. Non seulement ils témoignent, par leur retentissement, de l'attachement des citoyens à l'éthique publique et au caractère démocratique des processus décisionnels, mais encore offrent-ils un observatoire sur le fonctionnement concret de nos institutions. Le Qatargate n’a pas dérogé à la règle : il a révélé non seulement l'ampleur des menaces pesant sur la démocratie de l'Union mais aussi son étonnante vulnérabilité.

Intelligence artificielle : comment un ministre devenu lobbyiste a retourné le gouvernement

Comme secrétaire d’État chargé du numérique, Cédric O défendait la régulation de l’intelligence artificielle. Il conseille à présent l’inverse à Élisabeth Borne, en tant que lobbyiste du secteur, au nom de la principale start-up française. La Haute Autorité pour la transparence lui avait pourtant demandé de se tenir à l’écart des affaires publiques.