En Gironde, le maire de Langoiran condamné en appel pour favoritisme
La cour d’appel a confirmé la culpabilité de Jean-François Boras dans une affaire délictuelle de 2022. Elle n’a en revanche pas infligé de peine d’amende ni d’inéligibilité.
Revue de presse citoyenne
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La cour d’appel a confirmé la culpabilité de Jean-François Boras dans une affaire délictuelle de 2022. Elle n’a en revanche pas infligé de peine d’amende ni d’inéligibilité.
Jean-François Boras avait fait appel de sa condamnation en première instance pour favoritisme dans le cadre d’une opération de réhabilitation d’un bâtiment communal. Le parquet général a de nouveau requis une condamnation
Lundi 27 juin, la 4ème chambre du tribunal correctionnel de Bordeaux condamne Jean-François Boras, le maire de Langoiran. Il écope de huit mois de prison avec sursis et de 30.000 euros d’amende, dont 15.000 avec sursis, pour « favoritisme en toute connaissance de cause » dans le projet de rénovation du presbytère en habitat partagé.
Pour rappel, le 1er août 2019, Dominique Jobard, élue de l’opposition, donne l’alerte au procureur. Elle sollicite le procureur de la République dans un courrier où elle pointe du doigt une « suspicion de conflit d’intérêts et de délit de favoritisme » dans le cadre de la rénovation du presbytère pour la création d’un habitat partagé. Elle remarque que l’association, créée et présidée par l’édile de Langoiran pour l’étude de faisabilité du projet à ce moment-là, a été confiée à l’architecte Frédéric Raffy. Celui-là même qui a déposé le permis de construire pour la rénovation du presbytère et qui s’est vu par la suite attribuer le marché de maîtrise d’œuvre.