Lundi 7 octobre, le juge en charge de l’affaire du chantage à la sextape a rendu un « avis de fin d’information », mettant fin aux investigations. Sept personnes sont mises en examen dont le maire de Saint-Étienne, Gaël Perdriau (ex-LR). Un énième rebondissement dans ce scandale qui ne finit pas. Alors que le maire n’a toujours pas démissionné de son poste, nous vous proposons une chronologie exhaustive de l’affaire.
Les dernières confrontations devant les juges ont révélé l’isolement de l’élu face à la version des autres protagonistes de l’affaire du chantage à la sextape. Mais ses avocats multiplient les demandes procédurales, éloignant la perspective d’un jugement avant les prochaines municipales.
Selon l'avocat de Gilles Artigues, le maire de Saint-Etienne Gaël Perdriau jouerait la montre dans l’affaire dite du "chantage à la sextape". Le procès pourrait ne pas se tenir avant les élections municipales de 2026.
La chambre régionale des comptes Auvergne-Rhône-Alpes demande à Gaël Perdriau de « mettre fin à l’achat », avec l’argent public de sa collectivité, de sondages portant sur son image ou sa carrière politique.
Gilles Rossary-Lenglet assume son rôle dans cette affaire et charge d'autres accusés concernant le financement de la vidéo intime.
Devant les juges d’instruction, l’ancien adjoint Samy Kéfi-Jérôme, qui avait caché une caméra pour piéger un de ses collègues dans une chambre d’hôtel, a présenté Gaël Perdriau comme l’un des « commanditaires » de l’opération. Le maire est lâché de toutes parts, tandis que se profile la fin des investigations.
Une nouvelle perquisition a eu lieu à la mairie de Saint-Étienne, jeudi 22 mars, dans l'enquête impliquant le maire de Saint-Étienne, Gaël Perdriau, dans une affaire de chantage à la vidéo intime. Gaël Perdriau est triplement mis en examen, pour chantage, participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un chantage et détournement de fonds publics par un dépositaire de l’autorité publique.
L'ex-avocat Robert Giacomel et son épouse Nicole, respectivement président et trésorière de l'association France Lettonie Loire Auvergne, sont soupçonnés de « complicité de détournement de fonds publics ».
Deux nouvelles mises en examen ont eu lieu dans le cadre de l’enquête sur le chantage à la vidéo intime qui secoue la mairie de Saint-Étienne depuis 16 mois. L’artiste Philippe Buil et sa femme Chantal Sabatier, âgés de 59 ans, ont été mis en examen le 7 décembre pour « complicité de détournement de fonds publics » et « abus de confiance ».