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Enquête sur les sources du site d’investigation Disclose : la journaliste Ariane Lavrilleux convoquée par une juge

La journaliste du site d'investigation Disclose Ariane Lavrilleux, visée par une enquête sur des atteintes au secret défense, est convoquée le 17 janvier par une juge d'instruction en vue d'une mise en examen pour "appropriation et divulgation d'un secret de la défense nationale", a annoncé mardi 3 décembre le média dans un communiqué(Nouvelle fenêtre). Le parquet de Paris n'a pas souhaité confirmer cette convocation.

Soupçons de favoritisme dans l’armée : trois journalistes échappent à une mise en examen

Trois journalistes de Radio France et Disclose ont échappé mardi 30 janvier à une mise en examen à Paris après avoir été soupçonnés d'avoir révélé en 2018 l'identité d'un membre des forces spéciales soupçonné de favoritisme et qui avait porté plainte. Ils ont été placés sous le statut de témoin assisté, plus favorable, ce qui pourrait présager de l'intention du juge d'instruction de prononcer un non-lieu final.

Trois journalistes menacés d’une mise en examen pour leur enquête sur des soupçons de favoritisme dans l’armée

Il leur est reproché d'avoir révélé ou divulgué une information permettant l'identification d'un membre d'une unité des forces spéciales ou de l'état-major du commandement des opérations spéciales, une infraction passible de cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.

Des journalistes de Disclose et Radio France convoqués à la DGSI

Le journaliste et cofondateur de Disclose, Geoffrey Livolsi, ainsi que ses confrères de Radio France, Benoît Collombat et Jacques Monin, sont convoqués, mercredi 14 décembre, par les policiers de la section des atteintes au secret de la défense nationale de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). 
Les autorités leur reprochent d’avoir publié, en mars 2018, des informations sur des faits de favoritisme dans des marchés publics au sein du ministère des armées. L’enquête publiée sur France Inter dévoilait, documents à l’appui, que plusieurs hauts gradés avaient favorisé des sociétés privées dans l’attribution de contrats de transport militaire. Et ce, pendant plusieurs années, notamment dans le cadre de l’opération Barkhane au Sahel. Ces informations étaient et restent d’intérêt public. Elles font même l’objet d’une enquête du Parquet national financier pour favoritisme et trafic d’influence depuis 2017.