Brice Hortefeux

Au procès Sarkozy-Kadhafi, le Parquet national financier réclame sept ans de prison contre l’ancien président et son « pacte de corruption faustien »

Au procès du soupçon de financement libyen de la campagne présidentielle, le ministère public a déploré le « tableau très sombre d’une partie de notre République qui s’est dessiné » à l’audience.

Au procès Sarkozy-Kadhafi, le Parquet national financier fustige un « pacte de corruption inconcevable, inouï, indécent »

En commençant les réquisitions, le procureur Philippe Jaeglé a estimé que ce « pacte » « risquait de porter atteinte à la souveraineté et aux intérêts de la France ».

Au procès des financements libyens, le cri des familles « trahies » de l’attentat du DC-10 d’UTA

Des proches des victimes, parties civiles dans l’affaire, se sont indignées des pourparlers de Claude Guéant et de Brice Hortefeux avec Abdallah Senoussi, responsable libyen de l’attentat aérien. Nicolas Sarkozy a contesté avoir mandaté son avocat Thierry Herzog à Tripoli.

Sarkozy lâche déjà Guéant et Hortefeux : « Que les autres s’expliquent, c’est pas moi quand même ! »

Avant même de rentrer dans le fond des accusations, le procès des financements libyens a montré, lundi 13 janvier, une réalité qui commence à poindre derrière l’énergie que met l’ancien président de la République à se défendre : il marche sur un fil.

Soupçons de financement libyen : le procès de Nicolas Sarkozy et de ses proches s’ouvre à Paris

L’ancien président de la République est accusé d’avoir noué un « pacte de corruption » avec l’ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi dès 2005. Parmi les douze autres prévenus de cette affaire : trois anciens ministres, Brice Hortefeux, Claude Guéant et Eric Woerth, un ex-dignitaire libyen et les intermédiaires Ziad Takieddine et Alexandre Djouhri.

L’ultime manœuvre de Nicolas Sarkozy pour repousser le procès libyen a échoué

La défense de l’ancien président a demandé la réouverture de l’enquête, estimant avoir découvert une pièce à décharge qui lui aurait été dissimulée. Une manipulation à laquelle le tribunal n’a pas donné suite, après un réquisitoire implacable du PNF.

Des preuves et des mensonges : la fin de l’enquête libyenne enfonce Nicolas Sarkozy

Mediapart révèle les derniers développements judiciaires qui ont permis de mettre un terme à l’affaire Sarkozy-Kadhafi, après neuf ans d’enquête. Les mis en examen sont désormais dans l’attente d’un éventuel renvoi devant le tribunal correctionnel de Paris.

Sarkozy-Kadhafi : les juges ont mis un terme à neuf années d’une enquête explosive

Les juges chargés de l’affaire des financements libyens, qui vaut à un ex-président de la République et trois anciens ministres d’être poursuivis – du jamais-vu en France –, ont signifié aux parties, vendredi 21 octobre, la fin de neuf années d’instruction judiciaire, selon plusieurs sources, confirmant une information de L’Obs.
Autrement appelé l’affaire Sarkozy-Kadhafi, le dossier lancé par le juge Serge Tournaire, et désormais entre les mains de la juge Aude Buresi, a abouti aux mises en examen de Nicolas Sarkozy pour quatre délits présumés, qu’il conteste : « corruption », « association de malfaiteurs », « financement illégal de campagne électorale » et « recel de détournements de fonds publics ».
En signifiant la fin de son enquête dans cette affaire à nulle autre pareille, la juge Buresi met un terme à presque une décennie d’investigations tentaculaires, qui ont permis aux différents magistrats et policiers de l’Office anticorruption (OCLCIFF) qui se sont penchés sur le dossier de plonger au cœur de la raison d’État et de ses secrets, de pister son argent occulte et cerner ses diverses compromissions, qu’elles soient politiques, diplomatiques ou économiques.