La revue de presse > Binance
6 décembre 2023
Quand Binance donne des formations cryptos aux chômeurs français et leur fait ouvrir un compte
Une enquête du Financial Times révèle que la filiale française du géant des cryptomonnaies a cherché à acquérir des clients après les avoir formés aux enjeux de la blockchain.
19 décembre 2022
Cryptomonnaies : une plainte contre Binance éclabousse les autorités françaises
Quinze investisseurs qui y ont perdu des fortunes portent plainte contre la première plateforme mondiale d’échange de cryptoactifs, pour laquelle la France a déroulé le tapis rouge. Ils lui font grief de n’avoir pas respecté la réglementation française, ce qu’elle conteste. Cette plainte, que Mediapart a pu consulter, a été déposée le 14 décembre auprès du procureur de la République près le tribunal judiciaire de Paris pour « violation du monopole des prestataires de services sur actifs numériques », « pratique commerciale trompeuse » et « recel d’escroquerie ». Elle vise Binance France, ainsi que la holding de tête, Binance Holdings Limited, qui, aux dernières nouvelles, serait une société de droit des îles Caïmans après avoir été implantée tour à tour à Hong Kong et à Malte, et vise aussi « toute autre personne ».
10 juin 2022
La France cède aux sirènes de la cryptomonnaie et accueille le sulfureux Binance à bras ouverts
La direction du gendarme boursier a accepté, sans y trouver rien à redire, que la directrice adjointe des affaires juridiques du régulateur, ancienne magistrate de la Cour des comptes et responsable de la mise en place de la régulation des acteurs du secteur numérique, rejoigne la direction de la société Binance, une des principales plateformes d’échange de cryptomonnaies. Mieux, quinze jours plus tard, Binance obtenait son enregistrement comme prestataire de services des actifs numériques par l’AMF, ce que tous les régulateurs européens s’étaient refusés à lui accorder jusqu’alors. Le succès de Binance, pourtant, suscite la plus grande méfiance de la part des régulateurs du monde entier, tant ses activités se déroulent dans la plus grande opacité. La société n’est officiellement contrôlée par personne. Elle est même quasiment aussi virtuelle que ses activités. Son siège social est impossible à localiser, une fois aux Bermudes, une fois aux îles Caïmans ; aux dernières nouvelles, elle compterait s’installer en Irlande. Sa filiale en France ne loue qu’un espace dans un immeuble de co-working (espace de travail partagé) à Montrouge pour un montant de 45 euros par mois, mais n’a ni téléphone ni mail.