La revue de presse > Bernard Squarcini
28 novembre 2024
Trafic d’influence au profit de LVMH : 4 ans de prison avec sursis requis contre Bernard Squarcini
Le parquet a requis ce jeudi quatre ans d’emprisonnement à l’encontre de l’ex-patron du renseignement intérieur Bernard Squarcini. Il est notamment accusé d’avoir organisé une opération de surveillance de François Ruffin et du journal « Fakir » pour le compte du groupe de luxe LVMH, détenu par Bernard Arnault.
26 novembre 2024
Le fantôme corse classé secret-défense de Bernard Squarcini
En quittant les services de renseignement intérieur, l’ex-patron de la DCRI a emporté avec lui près de 400 documents classifiés, une possible compromission du secret de la défense nationale. Un nom revient avec insistance dans cette masse documentaire : Igor Peccatte. Enquête sur une ombre de la République.
23 novembre 2024
Procès Squarcini : face au tribunal, les prestataires de LVMH nient toute « infiltration » du journal « Fakir » de François Ruffin
Entre 2013 et 2016, le suivi du journal créé par François Ruffin coûtera plus de 2 millions d’euros au groupe de luxe, inégalement répartis entre des prestataires en cascade.
20 novembre 2024
Bernard Arnault contraint d'aller au tribunal en tant que témoin dans l'affaire Squarcini
Le milliardaire français a joué des pieds et des mains pour éviter de comparaître dans cette affaire impliquant notamment Bernard Squarcini, l'ancien numéro un du renseignement français. Mais le président du tribunal n'a rien voulu entendre.
16 novembre 2024
Procès Squarcini : les écoutes illégales liées à l’affaire du cercle de jeux Wagram
Bernard Squarcini est poursuivi pour avoir à deux reprises fait placer sur écoutes le policier Franck Alioui, partie civile dans l’affaire, sous des prétextes fallacieux. Les liens du préfet avec l’équipe du Wagram remontent à la surface.
- Probité
- 75 - Paris
- Bernard Squarcini
- Franck Alioui
- Robert Saby
- Michel Ferracci
- Philippe Terrazzoni
- Marie-Claire Giacomini
- François Casanova
- Alain Pouessel
- Christian Lothion
- LVMH - Moët Hennessy Louis Vui...
- Direction générale de la Sécur...
- Cercle de jeu Wagram
- Office central des courses et ...
- Jeux d'argent
- Police
- Renseignement
12 novembre 2024
Bernard Squarcini devant la justice pour « trafic d’influence »
Le procès de l’ancien patron du renseignement intérieur, soupçonné d’avoir mobilisé son réseau pour rendre des services au groupe LVMH, va s’ouvrir mercredi. Neuf autres prévenus sont jugés à ses côtés, mais pas l’entreprise de Bernard Arnault, qui a signé un accord transactionnel avec la justice en 2021.
15 octobre 2024
Jean-François Digeon, ex-commissaire de police employé par LVMH, condamné dans le cadre d'une CRPC
Recruté à la direction de la sécurité du groupe de luxe de Bernard Arnault, Jean-François Digeon a accepté une peine de huit mois de prison avec sursis après un «plaider coupable». Il ne comparaîtra donc pas, à partir du 13 novembre, au procès qui vise notamment Bernard Squarcini, ex-chef du renseignement intérieur, avec qui il travaillait.
3 avril 2024
Une magistrate proche d’Éric Dupond-Moretti arrêtée par la police anticorruption
La juge Hélène Gerhards, au cœur d’une enquête sur des soupçons d’infiltration de la mafia corse et de possibles détournements de fonds publics, a été placée en garde à vue. Une affaire explosive au vu de ses liens anciens avec l’actuel ministre de la justice.
8 septembre 2023
Affaire Squarcini-LVMH : l'ancien patron du renseignement intérieur renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris
Bernard Squarcini est renvoyé devant le tribunal avec dix autres personnes dans l'affaire des soupçons de trafic d'influence au profit de LVMH.
4 janvier 2023
Affaire LVMH : le parquet de Paris réclame un procès à l’encontre de Bernard Squarcini
Le parquet de Paris a requis dans l’affaire LVMH la tenue d’un procès à l’encontre de l’ancien chef des services secrets intérieurs, Bernard Squarcini. Il revient désormais à la juge d’instruction chargée du dossier de confirmer le renvoi.
12 décembre 2022
Derrière les barbouzes du PSG, l’ombre de Bernard Squarcini
L’ancien patron du renseignement intérieur français apparaît avoir été l’instigateur ou le bénéficiaire d’enquêtes privées et illégales en marge de l’affaire qui éclabousse le club de foot parisien.
9 mai 2022
Affaire LVMH-Squarcini : François Ruffin veut faire le procès de la justice négociée
En décembre dernier, la justice parisienne a validé un accord – une CJIP donc – passé entre LVMH et le parquet pour des faits recouvrant deux paquets de délits présumés. Primo, des manœuvres occultes pour connaître le contenu d’une enquête pénale visant LVMH, déclenchée à l’initiative de son concurrent Hermès. Secundo, la surveillance, jusque dans sa vie privée, de François Ruffin mais aussi de la rédaction de son journal Fakir, basé à Amiens (Somme). Judiciairement, un homme, seize fois mis en examen et présumé innocent, fait aujourd’hui le lien entre ses deux volets du dossier : Bernard Squarcini, l’ancien chef des services secrets intérieurs sous Sarkozy, embauché au service de LVMH en 2013. Les avocats du député insoumis, Mes Laure Heinich et Benjamin Sarfati, ont demandé à la cour d’appel de Paris de juger comme excessif l’accord passé entre LVMH et la justice, mais aussi de transmettre au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), qui permet à toute partie à un procès de contester le bien fondé d’une loi au regard de la Constitution. De manière générale, ils ont estimé que la CJIP violait plusieurs principes constitutionnels élémentaires, à commencer par celui de l’égalité devant la loi, arguant d’un flou sur le champ d’application de la disposition et d’une absence de tout recours possible pour les victimes constituées dans un dossier.
5 janvier 2022
LVMH signe une CJIP à 10 millions d’euros dans l'affaire Squarcini
Le tribunal judiciaire de Paris a validé, le 17 décembre, une convention judiciaire d’intérêt public (CJIP) conclue entre LVMH et le parquet de Paris. La multinationale était embarquée dans une enquête sur un système d’espionnage qui impliquerait Bernard Squarcini, ancien directeur du renseignement intérieur reconverti en consultant privé. Elle a accepté de payer 10 millions d’euros afin d’échapper à des poursuites pour trafic d’influence. Le ministère public reprochait notamment à Bernard Squarcini d’avoir obtenu des informations, à la demande de Pierre Godé, alors numéro 2 de LVMH, « sur les actions projetées par Fakir », journal et association de François Ruffin, « informations à partir desquelles étaient organisées des surveillances des membres de cette association ». Des données personnelles et une captation partielle d’une copie du film satirique sur LVMH Merci Patron, réalisé par François Ruffin, auraient été collectées.