En imposant la nomination du député de son parti Markus Pieper à un poste de «conseiller» rémunéré 20 000 euros par mois, alors qu’il n’est pas le plus qualifié, la présidente allemande de la Commission suscite la révolte d’une partie de ses commissaires et de plusieurs groupes politiques du Parlement.
Selon les renseignements tchèque et polonais, ce réseau répandait la propagande de Moscou à travers un site internet. Un média tchèque affirme que des élus au Parlement européen ont été payés en contreparties d'interviews.
Le numéro 1 mondial du lait pourrait se voir réclamer 275 millions d’euros, qui s’ajoutent aux 25 millions d’euros déjà réglés, pour avoir organisé un système d’évasion fiscale afin de réduire son impôt sur les bénéfices, via des sociétés basées en Belgique et au Luxembourg.
Le président du MoDem, François Bayrou, a été relaxé, lundi 5 février, par le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire des assistants parlementaires européens, « au bénéfice du doute ». Deux autres prévenus ont aussi été relaxés, tandis que huit autres, parmi lesquels figuraient cinq ex-eurodéputés, ont été condamnés à des peines allant de dix à dix-huit mois de prison avec sursis, des amendes de 10 000 à 50 000 euros et à deux ans d’inéligibilité avec sursis. Le parti Union pour la démocratie française (UDF) a été condamné à 150 000 euros d’amende, dont 100 000 euros ferme, et le MoDem à 350 000 euros, dont 300 000 euros ferme.
Près d’un député européen sur quatre a déjà été mis en cause dans une ou plusieurs affaires, dont près de 90 cas de corruption ou de fraude et de détournement de fonds. C’est ce qui ressort d’une enquête internationale menée par De Tijd avec des médias d’autres États membres de l’UE.
Cette opération s'est déroulée simultanément dans cinq pays européens (Belgique, Luxembourg, Suisse, Italie, Portugal) et en France, précise le parquet, ajoutant que ces opérations ont été menées dans le cadre de l'information judiciaire visant le groupe.
Le projet d’organe éthique européen, censé superviser l’ensemble des institutions, est encore en négociation et ses ambitions demeurent bien loin d’un modèle calqué sur la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique française.
Les services des impôts s'interrogent sur la domiciliation fiscale de cabinets de lobbying, immatriculés à Bruxelles et tournés vers les institutions européennes. La Direction nationale d'enquêtes fiscales (DNEF) a mené une série de perquisitions auprès d'EAP Conseil, cabinet indépendant dirigé par un Français.
Plus d’un an après la spectaculaire opération de police, à Bruxelles, qui a rendu public un scandale de corruption au Parlement européen, l’avenir du dossier devant la justice paraît incertain