En 2015, comme d’autres petites mains dont le procès s’ouvre le 30 septembre à Paris, le jeune lepéniste était payé par l’Europe mais employé par le RN. Pour camoufler cet emploi fictif, l’actuel président du parti a aidé à produire de fausses preuves de travail, révèle un livre à paraître.
Les justices française et belge ont mené une vague de perquisitions dans une affaire présumée de corruption, visant notamment des cadres français d’un géant belge du BTP, en lien avec la construction d’un palace au Tchad. L’entreprise a rémunéré un commissaire du renseignement tchadien et retiré des millions d’euros en liquide sur son compte à la Société générale.
La présidente du groupe Renew Europe à Strasbourg, Valérie Hayer, muscle son équipe sur les sujets agricoles.
Deux eurodéputés RN font appel aux services de Nicolas Crochet, comptable condamné en juin dans l'affaire des kits de campagne et qui comparaîtra en septembre dans celle des emplois présumés fictifs du Front national au Parlement européen.
Perlka est l’un des plus vieux engrais chimiques d’Europe. Les autorités européennes voulaient interdire son principal composant, nocif pour l’environnement et la santé humaine. Mais le dossier a été bloqué par le lobbying intense de l’entreprise qui le produit.
L’ancienne eurodéputée Maxette Pirbakas, que le RN présentait comme sa « spécialiste de l’agriculture », a été condamnée, jeudi 27 juin, dans une affaire de détournements au sein du syndicat agricole.
Jean-Luc Schaffhauser, l’eurodéputé qui a négocié le prêt russe au RN, dispose d’une fondation qui a touché des centaines de milliers d’euros en échange d’interventions en faveur de Moscou au Parlement européen, selon des mails dont Mediapart a pu prendre connaissance. Sollicitée, Marine Le Pen ne nous a pas répondu sur le sujet.
Des enquêteurs se sont rendus au domicile et au bureau d'un collaborateur parlementaire. Le parquet fédéral belge évoque des indices selon lesquels "des membres du Parlement européen auraient été approchés et payés".
En avril 2021, le New York Times révélait que la présidente de la Commission européenne avait négocié directement par SMS avec Albert Bourla, le patron de Pfizer, un contrat de 1,8 milliard de doses de vaccin contre le Covid, durant la pandémie. Ce vendredi 17 mai, une première audience s'est tenue au Tribunal de Liège.