Armement

Appels d’offres suspects : huit hauts gradés des « opex » français jugés pour favoritisme

A partir de ce lundi 9 septembre s’ouvre devant la 32e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris un procès assez exceptionnel. Huit militaires issus du Centre du soutien des opérations et des acheminements (CSOA) et du Commandement des opérations spéciales sont jugés pour favoritisme, et l’un d’entre eux pour corruption. Ils vont devoir s’expliquer sur la manière dont ont été passés, de 2011 à 2015, des appels d’offres pour le transport des militaires et de leurs équipements sur le théâtre d’opérations extérieures. Ce que le ministère des Armées appelle dans son jargon les «opex». Pour la période concernée, il s’agit essentiellement des missions en Afrique dans le cadre du dispositif Barkhane ou en Afghanistan où sont présents des contingents de soldats français.

Soupçonné de corruption, le géant français de l’armement Thales perquisitionné dans plusieurs pays

Le géant français de l'armement Thales a été perquisitionné cette semaine aux sièges de différentes sociétés du groupe, en France, aux Pays-Bas et en Espagne. L'un des principaux groupes de défense au monde est soupçonné dans des affaires de corruption liée à des ventes d'équipement militaire à l'étranger. La première enquête ouverte fin 2016 concerne la vente de sous-marins et la construction d'une base navale au Brésil, tandis que la seconde ouverte en juin 2023 porte sur différentes opérations de vente de matériel militaire et civil à l'étranger.

Thales visé par la justice, soupçons de corruption pour la vente de sous-marins

Le Parquet national financier (PNF) a requis le renvoi de Thales et DCNI, trois anciens dirigeants et un intermédiaire, pour des soupçons de corruption dans la vente de sous-marins à la Malaisie. En cause, des contrats conclus en marge de la vente de deux sous-marins Scorpène et d'un sous-marin Agosta.

Trafic d’armes : un Franco-Israélien suspecté d’avoir blanchi des millions d’euros

Vendeur d’hélicoptères de combat, de roquettes ou de bombes à destination de l’Afrique, Igal C. est suspecté d’avoir blanchi des millions d’euros dans l’immobilier parisien avec la complicité d’un promoteur de premier plan. La justice a saisi plus de 35 millions d’euros.