Les déboires judiciaires de Rachadi Saindou, le président de la Cadema continuent. Ce mardi 4 juin, le tribunal administratif a annulé le marché de Caribus attribué à la société Optimom.
Mardi 21 mai, au tribunal correctionnel de Mamoudzou, Rachadi Saindou, le président de la CADEMA, et Salime Mdéré, le vice-président du département, étaient jugés pour prise illégale d'intérêt et emploi fictif à la CADEMA. Le procureur a requis des peines de prison avec sursis ainsi qu'une forte amende pour les deux prévenus.
La garde à vue du maire de Koungou, Assani Saindou Bamcolo et de son directeur général des services, Alain Manteau, a été levée ce samedi à 18h. D'après le procureur, ils sont suspectés de favoritisme, prise illégale d'intérêt et détournement de fonds publics pour les modalités de passation des marchés publics de la municipalité.
Assani Saindou Bamcolo, maire de Koungou, est actuellement en garde à vue pour une enquête portant sur des infractions de favoritisme, prise illégale d'intérêt, détournement de fonds publics et recel de ces infractions.
Il est reproché à Daniel Zaïdani, Alain Kamal Martial Henry et Alhamadi Aboubacar, des détournements de fonds publics entre 2012 et 2013 ainsi que l’atteinte à la liberté d’accès des candidats dans les marchés publics alors que Daniel Zaïdani était président du Conseil départemental. Des billets d’avion pour Madagascar et les Comores auraient notamment été achetés aux frais du contribuable pour le groupe de rap français Sexion d’Assaut au début du mois de septembre 2012. En outre, des frais auraient aussi été dépensés pour un repas de rupture du jeûne ainsi que la mise à disposition indues de voitures de service et l’acquisition de deux véhicules pour un montant avoisinant les 70.000 euros, sans passer par le règlement régissant les marchés publics.
Le maire de Boueni a été placé en garde à vue ce mercredi 14 février dans le cadre d'une enquête portant sur des soupçons de prise illégale d'intérêts et délit de favoritisme. L'affaire découle du rapport de la Chambre régionale des comptes sur la gestion de sa commune.
Andhanouni Saïd, maire de Chirongui, a été condamné à 18 mois de prison avec sursis, 10 ans d'inéligibilité avec exécution provisoire du jugement et 15 000 euros d'amendes ainsi que 5 ans d'interdiction d'exercer dans la fonction publique dans l'affaire de détournements de fonds et de prise illégale d'intérêts.
Le parquet avait requis trois ans de prison dont un an ferme, 30 000 euros d’amende et une peine d’inéligibilité de dix ans contre le premier magistrat.
Le maire peut faire appel de la décision mais son appel ne sera pas suspensif. Le procureur annonce qu'il est démis de ses fonctions de maire de la commune du Sud. Selon la loi, l'intérim doit être assuré par le premier adjoint. A Chirongui, il s'agit de Youssouf Abdallah.
Le procès s’ouvre ce mardi 26 avril 2022, quasiment deux ans jour pour jour après l’élection d’Andhanouni Said.
La mairie de Chirongui est partie civile dans cette affaire tout comme Anticor. C’est une première à Mayotte pour l’association qui lutte contre la corruption. Il y a quelques jours, elle a répondu favorablement à un avis d’appel à victime sur le sujet.