Un arrêté préfectoral, publié le 25 novembre et signé par Pierre Ory, le préfet de Seine-et-Marne, a ordonné la démission d’office de Jean-François Oneto, maire (LR) d’Ozoir-la-Ferrière, et de Sainclair Vouriot, maire (CNIP) de Saint-Thibault-des-Vignes. Les deux édiles avaient été condamnés le 24 octobre dernier par le tribunal correctionnel de Paris dans le cadre de l’affaire de corruption dite “France Pierre“.
Une investigation a été ouverte par le parquet de Paris en juin. Elle fait suite à un signalement de l’association de lutte contre la corruption Anticor, en février 2023, pour des faits présumés de « détournement de fonds publics ».
Trois maires d’Île-de-France ayant bénéficié des largesses de France Pierre sont sur le gril, au tribunal correctionnel de Paris, lors du procès à tiroirs de l’ex-préfet Alain Gardère et du promoteur Antonio de Sousa.
Le commandant de la CRS 4 fait l’objet d’une convocation devant le tribunal correctionnel de Meaux le 4 décembre prochain pour des faits de détournement de fonds publics pour un montant total de 33 000 €.
L’ancien haut fonctionnaire sarkozyste a effectué de très bonnes affaires auprès d’entreprises du bâtiment auxquelles il rendait des services. Le promoteur Antonio de Sousa, proche de nombreux élus d’Île-de-France, en faisait partie.
Jean-François Oneto et Sinclair Vouriot, maires d’Ozoir-la-Ferrière et de Saint-Thibault-des-Vignes, sont jugés dans une vaste affaire de corruption.
La France n’est pas épargnée par la montée en puissance de réseaux criminels capables de s’offrir des informations sensibles et des passe-droits. Si les autorités politiques minimisent cette menace, les professionnels appellent à en prendre la mesure pour tenter d’endiguer le phénomène.
Un nouveau plan social au sein de la filiale française de Disney essentiellement dédiée au cinéma, distincte du parc Disneyland, suscite l’incompréhension et le malaise des salariés. Ils s’interrogent sur la santé économique réelle de l’entreprise, qui est également dans le viseur de Bercy pour de nouveaux soupçons de fraude fiscale.
Les dépenses des cadres de cette association, disposant d’un budget annuel de 81 millions d’euros de fonds publics pour venir en aide à 11 000 personnes en grande difficulté économique et sociale, avaient été dénoncées au parquet. L’enquête est toujours en cours.