Pour tenter de rassurer ses créanciers, le dirigeant d’Altice a cherché à prendre ses distances avec son ancien bras droit, accusé de corruption. Il a assuré aussi que le groupe allait changer, que la stratégie ne serait plus la même. Est-ce suffisant pour retrouver la confiance dans un groupe accablé par les dettes et miné par la corruption ?
Portugal : la justice a arrêté le bras droit de Patrick Drahi, Armando Pereira. Elle le soupçonne de multiples délits financiers. Altice se dit victime des mauvais comportements de son numéro 2, mais Patrick Drahi ignorait-il vraiment tout ?
Incontournable dans le gotha mais discret sur l’origine de sa fortune, le ressortissant britannique investissait à tour de bras dans les meilleurs quartiers de la capitale. Mis en examen pour fraude et blanchiment, il est sorti de garde à vue moyennant une caution de 30 millions d’euros. Et délesté de 460 millions d'euros par la justice.
Alerté par la commission de contrôle des comptes de campagne, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour des soupçons d’abus de confiance pendant la dernière élection présidentielle.
La procédure d’attribution du plus important marché français des eaux opposant Suez et Veolia pourrait être entachée d’un soupçon de favoritisme. Le Syndicat des eaux d’Île-de-France, le Sedif, organisateur de l'appel d'offres, a indûment transmis des données confidentielles.
Le garde des Sceaux, soupçonné d’avoir profité de sa fonction pour régler des comptes avec des magistrats auxquels il s’était opposé en tant qu’avocat, sera jugé devant la Cour de justice de la République. Sa défense dénonçait des irrégularités de procédure.
Le groupe Altice assure être « victime » des pratiques de son ex-numéro deux Armando Pereira, mis en examen pour « corruption active et passive », « fraude fiscale » et « blanchiment ». Le PDG d’Altice Patrick Drahi pouvait-il vraiment ne rien savoir ? Des documents issus des « Drahi Leaks » démontrent les liens étroits entre les deux hommes.
Depuis 2020, elle était conseillère chargée des affaires européennes et internationales auprès du ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti.
Deux enquêtes préliminaires sont menées par le Parquet financier, dont l’une se focalise sur des soupçons de « prise illégale d’intérêts et de favoritisme » en lien avec les activités du directeur général et du directeur exécutif du Comité d’organisation.