47 – Lot-et-Garonne

Législatives : quinze candidats RN ont entretenu des liens directs avec la Russie de Poutine

Le Rassemblement national a investi au moins quinze candidats qui ont effectué des missions de caution électorale pour la Russie ou des visites à haut niveau à Moscou, ou bien qui ont été à la tête d’associations faisant la promotion du régime de Vladimir Poutine.

Dissolution de l’Assemblée : l’ancien ministre Jérôme Cahuzac annonce qu’il sera candidat aux législatives anticipées

Jérôme Cahuzac est de retour en politique. Condamné pour fraude fiscale, l'ex-ministre chargé du Budget sous la présidence de François Hollande a annoncé, dimanche 9 juin, qu'il sera candidat dans le Lot-et-Garonne aux prochaines élections législatives, consécutives à la dissolution de l'Assemblée nationale annoncée par Emmanuel Macron.

Corse : soupçons sur les liens entre une magistrate et le milieu mafieux

Début décembre 2022, des policiers d’Ajaccio et de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales ont perquisitionné plusieurs domiciles d’Hélène Gerhards, conseillère à la cour d’appel d’Agen dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte, le 25 janvier 2021, sur fond de lutte contre le crime organisé insulaire. Les investigations portent sur des soupçons de « corruption », de « blanchiment de fraude fiscale », de « trafic d’influence », de « recours en bande organisée au travail dissimulé » et d’« association de malfaiteurs ». La justice cherche à savoir si cette magistrate, juge d’instruction en Corse de 2010 à 2016, puis vice-procureure à Toulouse avant de rejoindre, en 2021, la cour d’appel d’Agen, a pu apporter son aide à la mafia corse. Un doute qui jette un voile sur les décisions prises dans le cadre de ses fonctions. Pour l’heure, elle n’est, cependant, visée par aucune poursuite et n’a pas été entendue.

Lot-et-Garonne : quatre élus de Sainte-Colombe-en-Bruilhois reconnus coupables de prise illégale d’intérêt

À la suite d’une enquête des policiers du SPRJ Agen, les quatre élus avaient été renvoyés devant le tribunal correctionnel pour prise illégale d’intérêts à la suite d’une plainte déposée fin 2014 par Joseph Bonotto, l’un des opposants à la TAG, le Technopole Agen-Garonne rive gauche de la Garonne. Début 2021, le quatuor avait été relaxé par les juges. Les services du procureur de la République avaient fait appel de la décision correctionnelle, considérant qu’il ne pouvait y avoir prescription de l’infraction entre 2008 et 2011.